Les enfants doivent parfois partager des lits car les capacités maximales d’accueil sont souvent dépassées. Pendant la haute saison du paludisme, il peut y avoir trois enfants par lit. À l'hôpital, Husseini a reçu de la nourriture thérapeutique et peut maintenant sortir. Mais pour sa mère, le problème reste entier. Elle a deux enfants, des jumeaux, et peu de moyens. « Je n’ai pas assez de lait pour les deux enfants, déplore-t-elle. Les médecins m'ont donné un médicament pour faciliter l’allaitement, mais il ne fonctionne pas. Maintenant, j'achète du lait maternisé, qui coûte très cher. »