Gustavo*, originaire d’El Salvador
« J'ai dû partir parce que j'ai vu quelque chose que je n'aurais pas dû voir. Quelqu'un m'a averti que j'avais cinq minutes pour m’enfuir. J'ai découvert que ma maison avait été attaquée environ 15 ou 20 minutes après mon départ. Ils ont tout détruit là-bas et ont laissé des impacts de balles dans les murs. Ils allaient me tuer.
J’ai fui mon pays et j’ai été extorqué par la police au Guatemala et au Mexique, puis agressé sexuellement quand je dormais dans la rue. J'ai également été victime de discrimination parce que je suis gay et parce que je suis un migrant. »
* Le prénom du témoin a été modifié à sa demande afin de préserver son anonymat.