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Ebola en RDC : l'OMS déclare l'urgence sanitaire mondiale

Centre de transit Ebola de MSF à Bunia, en RDC, juin 2019.
Centre de transit Ebola de MSF à Bunia, en RDC, juin 2019. © Pablo Garrigos/MSF

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a réuni le mercredi 17 juillet un groupe d’experts chargé de déterminer si l’épidémie d’Ebola qui sévit actuellement dans le Nord-Kivu, en République démocratique du Congo constituait une urgence de santé publique de portée internationale.

Ce panel s'était déjà réuni sur le même sujet en octobre 2018, en avril puis en juin 2019, et à trois reprises, ils avaient décidé que l'épidémie ne constituait pas une urgence sanitaire mondiale.

Cette fois-ci, la situation est différente. Depuis la déclaration de l'épidémie il y a près d'un an, le 1er août 2018, le nombre de nouveaux cas n'a cessé d’augmenter. De plus, en début de semaine, le premier cas a été déclaré à Goma, ville de plus d’un million et demi d’habitants, et 3 cas d'Ebola avaient été confirmés en Ouganda, représentant le premier cas de propagation transfrontalière de l’épidémie et modifiant sa portée géographique.

« Les preuves sont évidentes : des personnes continuent de mourir au sein de leurs communautés, les agents de santé sont toujours contaminés et la transmission se poursuit, a déclaré le Dr Joanne Liu, Présidente internationale de MSF.

 L’épidémie n’est pas maîtrisée et nous devons changer de méthode. »

Déclarer une situation d'état d'urgence sanitaire mondial est un moyen d'appeler à une plus grande attention au niveau international et pourrait aider l'OMS à mobiliser des ressources humaines et financières supplémentaires.

« Mais cela ne doit ni impacter les restrictions de mouvement ni passer par un recours à la contrainte pour les populations impactées. Les communautés et les patients doivent rester au centre de la riposte et être des participants actifs, a poursuivi le Dr Joanne Liu

MSF a constaté à quel point il est difficile de faire face à cette épidémie. Nous devons faire le point sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Dans un contexte où la recherche des cas contacts n’est pas totalement efficace et où toutes les personnes affectées ne sont pas atteintes, une approche de plus grande envergure est indispensable pour la prévention de l’épidémie, ce qui signifie un meilleur accès à la vaccination pour la population afin de réduire la transmission ».

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