(r)évolution(s) : comment continuer à combattre le diabète, la drépanocytose, la tuberculose pédiatrique et les cancers féminins ?

(r)evolution(s)
© MSF

Révolutionner la prise en charge du diabète, de la drépanocytose, de la tuberculose pédiatrique, des cancers féminins dans les pays à ressources limitées, c’est possible – à condition notamment de surmonter les barrières économiques actuelles et les intérêts privés. La mini-série (r)évolution(s) explore une décennie d’avancées médicales au sein de Médecins Sans Frontières (MSF) pour combattre ces quatre maladies. Aujourd'hui, quels sont les défis auxquels font face les équipes de MSF sur le terrain ? Et quelles sont les solutions à mettre en place pour améliorer la prise en charge des patients et patientes qui en souffrent ? 

Diabète

Lorsque l'insuline a été découverte il y a plus de 100 ans, les scientifiques ont vendu le premier brevet pour 1 dollar. Aujourd'hui, la majeure partie de la fabrication et de la vente d'insuline est contrôlée par trois laboratoires pharmaceutiques. L'avenir de la santé des patients diabétiques là où la maladie les tue le plus est ainsi dans les mains d'une poignée de compagnies privées qui pensent avant tout à leur profit. 

Tuberculose pédiatrique

Chaque année, 1,25 million d’enfants et de jeunes adolescents contractent la tuberculose, mais seule la moitié sont diagnostiqués et pris en charge. Neuf sur 10 qui en décèdent n’ont tout simplement jamais été traités. Mais comment se fait-il que les enfants atteints de l'une des maladies infectieuses les plus meurtrières au monde continuent d’être exclus des progrès médicaux ? 

Cancers féminins

D’ici à 2050, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit une augmentation de 150 % des cas de cancers dans les pays à ressources limitées. Chaque année, 2,3 millions de femmes en meurent prématurément. Parmi ces décès, 1,5 million pourraient être évités grâce à des stratégies de prévention et de dépistage. Les 800 000 restants pourraient être évités grâce à des soins de qualité.  

Drépanocytose

Plus de 7 millions de personnes sont touchées par la drépanocytose, la maladie génétique la plus fréquente au monde, et 80% d’entre elles vivent en Afrique subsaharienne. L’hydroxyurée, connue pour son efficacité sur la drépanocytose depuis 20 ans et présente sur la liste des médicaments essentiels de l’OMS depuis 2013, permet de prévenir les crises de douleur intenses dont souffrent les patients. Mais comment alors est-ce possible que des millions d'enfants ne puissent pas y avoir accès ?  

Notes

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