Informations complémentaires à propos de l’enlèvement de deux personnels MSF au Kenya

Réfugiés Somaliens arrivant au camp de Dadaab au Kenya. Juillet 2011
Réfugiés Somaliens arrivant au camp de Dadaab, au Kenya. Juillet 2011 © Brendan Bannon

Hier, jeudi 13 octobre, une équipe de MSF a été victime d’une attaque à Dadaab, au Kenya. Un chauffeur MSF, Mohamed Hassan Borle, âgé de 31 ans, a été blessé au cours de l’attaque. Son état de santé est stable, sa vie n’est pas en danger et il est toujours hospitalisé. Deux personnels internationaux, de nationalité espagnole, ont été enlevés. Pour l’instant, MSF n’a pas pu établir un contact avec ces deux personnes. Une cellule de crise a été mise en place pour gérer cet incident.

Les deux collègues espagnoles enlevées sont Montserrat Serra, âgée de 40 ans, de Girone (Palafrugell) et Blanca Thiebaut, 30 ans, de Madrid, toutes deux logisticiennes dans le camp de réfugiés de Dadaab. Leurs familles ont été informées. MSF demande aux médias de respecter l’intimité des familles dans ces moments difficiles.

« Nous sommes, depuis le début, en contact permanent avec les familles de nos collègues et avec les autorités compétentes. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer leur retour rapide et dans les meilleures conditions. Nos pensées vont à elles et à leurs familles »,a déclaré José Antonio Bastos, président de la section espagnole de MSF.

Après cette attaque, MSF a évacué une partie de son équipe travaillant dans Dagahaley et Ifo, deux des trois camps de réfugiés à Dadaab. En conséquence, les activités médicales essentielles ont dû être arrêtées. Toutefois, MSF poursuit des activités vitales. 

Cette attaque met en péril l'assistance humanitaire portée à des milliers de personnes. Une solution rapide et satisfaisante est nécessaire.

Ce genre d’incidents appelle à la prudence et la discrétion. Afin de trouver une issue positive, et le plus rapidement possible, MSF ne fournira pas d'informations supplémentaires pour le moment ni ne commentera les déclarations, les rumeurs ou les informations publiques qui s'y rattachent. MSF appelle également tous les acteurs concernés à s'abstenir de commenter publiquement cet incident. « La médiatisation de l'incident est particulièrement contreproductive, car elle ne peut que porter préjudice aux familles et compromettre les efforts pour obtenir la libération de nos collègues », explique José Antonio Bastos.

MSF fournit une assistance médicale à Dadaab depuis 2009.

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