Certains rescapés des attaques portent de lourdes séquelles, comme cette femme qui, prise dans des tirs croisés au Nigeria, a été touchée à la colonne vertébrale. Elle tentait alors de rejoindre le Cameroun, avec son mari et sa fille de 3 ans. Depuis, elle est paralysée des deux jambes et malgré les soins prodigués par MSF, elle n’a pas retrouvé une vie normale. « Je n’ai rien en main, aucun argent, je m’occupe de ma fille qui est encore très petite et de sa maman », témoigne son mari Mohammed, qui a fait de l’Hôpital de Maroua sa nouvelle demeure.