URGENCE GAZA

Gaza : les annonces sur le corridor maritime et la jetée temporaire ne sont qu’un écran de fumée

Lire le communiqué

Fonds d'urgence

Chapo

Grâce à vous, nos équipes interviennent en urgence auprès des populations qui en ont le plus besoin, partout où nous agissons.

je donne au fonds d'urgence MSF 
Femmes et enfants détenus dans le centre de détention de Sorman réservé aux femmes, à environ 60 km à l'ouest de Tripoli, en Libye.
© Guillaume Binet/Myop
Opération

Libye : assistance aux migrants

5 février 2018

Présente depuis 2011 dans le pays, Médecins Sans Frontières apporte une assistance médicale d’urgence aux migrants et réfugiés en transit, installés ou détenus en Libye. 

Les équipes de Médecins Sans Frontières travaillent depuis 2016 à Tripoli, depuis 2017 à  Zlinten, Khoms, Beni Walid et  Misrata, et depuis 2019 à Zintan, où elles offrent des soins médicaux aux migrants, dans les centres de détention notamment, et orientent les cas les plus compliqués vers des hôpitaux.

© Aurelie Baumel/MSF

La machine à broyer

Réfugiés et migrants piégés en Libye

Lire le long format

Pourquoi Médecins Sans Frontières intervient ?

La Libye est un point de passage historique des routes migratoires vers l’Europe, dans lequel les migrants et réfugiés sont exposés à des degrés de violence inouïe, et un pays de destination pour des milliers de personnes qui viennent de pays voisins pour y travailler. Ils sont fréquemment exploités, abusés, battus, torturés, ou emprisonnés dans des conditions inhumaines, sans accès aux soins de santé. Des milliers d’entre eux sont incarcérés dans des centres de détention dits officiels : ils sont sous la responsabilité du Ministère de l’Intérieur et de son département de lutte contre l’immigration clandestine basée à Tripoli. Entre 5 000 et 6 000 personnes sont détenues dans les centre de détentions officiels, mais il est impossible de savoir combien sont retenus dans d’autres lieux de captivité, des prisons clandestines directement sous le contrôle de trafiquants et d’acteurs criminels privés.

Notre intervention

Médecins Sans Frontières offrent des soins médicaux aux réfugiés et migrants en Libye, dans les villes de Tripoli, Khoms, Zliten, Bani Walid, Zintan, Zuwara et Misrata.

Dans les centres de détention de Tripoli, Ziten, Zuwara, Khoms et Zintan, MSF intervient en apportant des soins médicaux, particulièrement pour le traitement de la tuberculose, un soutien psychosocial, mais également en assurant un accès à l’eau, ainsi qu’en assurant ponctuellement des distributions de rations alimentaires. Entre avril 2019 et juin 2020, la région de Tripoli a été particulièrement affectée par l’aggravation du conflit, qui a rendu la situation des migrants et réfugiés particulièrement précaire et dangereuse. 

Des équipes MSF se rendent également régulièrement sur les sites où sont débarqués les réfugiés et migrants que des garde côtes libyens ou des navires commerciaux ramènent en Libye, parfois depuis les eaux internationales et en violation du droit international. Parmi ces réfugiés et migrants, certains sont des rescapés du naufrage de leur embarcation, encore sous le choc, souffrant d’hypothermie, d’hypoxie, de brûlures étendues. MSF apporte alors les premiers soins d’urgence, stabilise les cas les plus graves et organise leur transfert vers un hôpital. 

L’association intervient également à Beni Walid, à 130 km au sud de Misrata, une étape importante de la route des migrants. Les équipes fournissent des soins d’urgence à des rescapés des prisons clandestines de la zone. Les cas plus sévères sont référés vers des structures de santé spécialisées. Des soins anténataux sont également dispensés aux femmes de la ville. 

Médecins Sans Frontières travaille aussi dans le centre-ville de Misrata : en 2020, une clinique comprenant une quinzaine de lits a été ouverte, pour prendre en charge les personnes atteintes de tuberculose.

Depuis juin 2016, Médecins Sans Frontières est intervenue dans plus d’une quinzaine de centres de détention. Les équipes se rendent désormais dans cinq centres de détention différents chaque semaine pour porter assistance aux gens qui y sont arbitrairement détenus. 

 

© Giulio Piscitelli

L’enfer libyen au temps du coronavirus

ou l’échec des politiques d’aide humanitaire destinées aux migrants

Lire la suite