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Empêchée de travailler, la section française de Médecins Sans Frontières se retire du Myanmar



Après quatre ans de présence au Myanmar (ex-Birmanie), la section française de Médecins Sans Frontières a mis un terme à ses activités médicales et s'est retirée du pays. Nous menions des activités médicales dans les Etats Mon et Karen, frontaliers avec la Thaïlande et en proie à un conflit armé entre la junte birmane et des groupes rebelles. L'impossibilité de travailler dans des conditions acceptables auprès des populations vivant dans les zones de guerre a motivé ce retrait. La décision est effective depuis dimanche 26 mars après le départ de notre chef de mission du pays.

En 2001, nous avons mis en place des activités médicales dans les Etats Mon et Karen, avec une attention particulière pour la prise en charge du paludisme. Celui-ci est l'une des principales causes de mortalité dans les zones de conflit où l'accès aux soins est très précaire. Dès 2004, l'accès de nos équipes médicales aux populations s'est peu à peu réduit. Fin 2005, les restrictions pesant sur leurs déplacements et le blocage des autorités sanitaires locales soumises au contrôle des militaires ont fini par rendre impossible la poursuite de nos activités dans des conditions acceptables. "Le régime birman veut empêcher la présence de toute équipe humanitaire dans ces régions politiquement sensibles, explique Hervé Isambert, médecin et responsable du programme de la section française de MSF au Myanmar. Les restrictions qui nous sont imposées nous réduisent à un rôle de sous-traitant technique soumis aux priorités politiques de la junte. De fait, les autorités birmanes ne veulent pas de témoins gênants des exactions qu'elles commettent contre leur propre population", conclut-il.

Face à cette impasse nous nous sommes résolus à fermer nos activités et à quitter le pays.

Les sections suisse et hollandaise de Médecins Sans Frontières continuent de travailler au Myanmar. Elles sont confrontées à de grandes difficultés dans l'accès aux populations à qui elles portent assistance et se posent elles aussi la question de l'avenir de leurs projets. Cependant, à ce jour, les deux sections estiment qu'elles peuvent mener des activités médicales de qualité sans se compromettre avec le régime.

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