Quel est votre principal défi ?
Le challenge le plus important aujourd'hui est l'identification des points d'accès aux régions les plus touchées par les combats. Depuis lundi 28 février, nous avons des équipes dans tous les pays limitrophes - Pologne, Moldavie, Roumanie ainsi qu'en Russie et en Biélorussie. Dans le contexte chaotique qui prévaut aux frontières ukrainiennes, avec des centaines de milliers d'habitants fuyant les combats, il est compliqué de comprendre quels sont les postes frontières les plus propices pour entrer dans le pays. Nous cherchons à faire entrer du matériel et du personnel - notamment des chirurgiens - pour venir en renfort des employés déjà présents sur place et être opérationnel le plus rapidement possible.