Territoires palestiniens - Dessins d'enfants - Photographie: Philippe Conti

Moataz garçon de 5 ansMoataz a vu deux personnes
déchiquetées par une bombe projetée d'un hélicoptère à côté de sa
maison. Il a retrouvé une oreille près de son réfrigérateur. Cela s'est
passé lors d'une incursion et d'un bombardement isr
<p><strong>Moataz, garçon de 5 ans</strong><br />Moataz a vu deux personnes déchiquetées par une bombe projetée d'un hélicoptère, à côté de sa maison. Il a retrouvé une oreille près de son réfrigérateur. Cela s'est passé lors d'une incursion et d'un bombardement israéliens.</p>

Moataz, garçon de 5 ans
Moataz a vu deux personnes déchiquetées par une bombe projetée d'un hélicoptère, à côté de sa maison. Il a retrouvé une oreille près de son réfrigérateur. Cela s'est passé lors d'une incursion et d'un bombardement israéliens.

Mohammed, garçon de 6 ans
La sœur de Mohammed a 14 ans. Elle présente un trauma psychologique lié à trois évènements : agression par le chien d'un colon en juin, coups infligés par des soldats et hospitalisation en juillet et perte d'un camarade de classe tué en août. En septembre, elle tente d'assassiner un soldat israélien.

Sahar, fille de 10 ans
Sahar a dû abandonner son école, occupée par l'armée israélienne. Sur le chemin de sa nouvelle école, elle a subi plusieurs agressions : gaz lacrymogènes, tirs de soldats, jets de pierres par les colons…

Marwan, garçon de 5 ans
La maison où habite Marwan a été touchée par un bombardement. Son frère, âgé de 13 ans, a été blessé à la tête. Marwan dessine une arme d'où sortent des balles. Dès qu'il entend des tirs, il porte la main à sa tête.

Safouan, garçon de 3 ans et demi
Représentation typique des tirs par les enfants âgés de 2 à 3 ans. Safouan a vécu l'incursion et les bombardements israéliens dans son quartier durant 3 semaines.

Comme le langage et le jeu, le dessin est, pour l'enfant, un instrument privilégié d'expression, un moyen de communiquer ou de raconter tout ce qu'il ne peut pas formuler verbalement. Cet outil est utilisé dans nos programmes de santé mentale, notamment auprès d'enfants confrontés à la violence et aux traumatismes de la guerre. C'est le cas à Hébron, dans les Territoires palestiniens, où Catherine, psychologue MSF, a recueilli et analysé ces dessins.

Aya, fille de 7 ans
Aya habite dans la vieille ville d'Hébron. Sa famille est harcelée depuis longtemps par les soldats et les colons.

Ali, garçon de 11 ans
Ali habite dans un quartier qui a été bombardé par des tanks.

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Moataz, garçon de 5 ans
Moataz a vu deux personnes déchiquetées par une bombe projetée d'un hélicoptère, à côté de sa maison. Il a retrouvé une oreille près de son réfrigérateur. Cela s'est passé lors d'une incursion et d'un bombardement israéliens.

Mohammed, garçon de 6 ans
La sœur de Mohammed a 14 ans. Elle présente un trauma psychologique lié à trois évènements : agression par le chien d'un colon en juin, coups infligés par des soldats et hospitalisation en juillet et perte d'un camarade de classe tué en août. En septembre, elle tente d'assassiner un soldat israélien.

Sahar, fille de 10 ans
Sahar a dû abandonner son école, occupée par l'armée israélienne. Sur le chemin de sa nouvelle école, elle a subi plusieurs agressions : gaz lacrymogènes, tirs de soldats, jets de pierres par les colons…

Marwan, garçon de 5 ans
La maison où habite Marwan a été touchée par un bombardement. Son frère, âgé de 13 ans, a été blessé à la tête. Marwan dessine une arme d'où sortent des balles. Dès qu'il entend des tirs, il porte la main à sa tête.

Safouan, garçon de 3 ans et demi
Représentation typique des tirs par les enfants âgés de 2 à 3 ans. Safouan a vécu l'incursion et les bombardements israéliens dans son quartier durant 3 semaines.

Comme le langage et le jeu, le dessin est, pour l'enfant, un instrument privilégié d'expression, un moyen de communiquer ou de raconter tout ce qu'il ne peut pas formuler verbalement. Cet outil est utilisé dans nos programmes de santé mentale, notamment auprès d'enfants confrontés à la violence et aux traumatismes de la guerre. C'est le cas à Hébron, dans les Territoires palestiniens, où Catherine, psychologue MSF, a recueilli et analysé ces dessins.

Aya, fille de 7 ans
Aya habite dans la vieille ville d'Hébron. Sa famille est harcelée depuis longtemps par les soldats et les colons.

Ali, garçon de 11 ans
Ali habite dans un quartier qui a été bombardé par des tanks.

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