Sida - Le témoignage de Rebecca, infirmière MSF

Rebecca travaille avec MSF dans la clinique Mathare depuis 2004.
Rebecca travaille avec MSF dans la clinique Mathare depuis 2004. © MSF

Rebecca travaille avec MSF dans la clinique Mathare depuis 2004. Elle était précédemment dans le programme HIV d'Homa Bay entre 2002 et 2004. Aujourd'hui, c'est le Children's Day, le jour où les enfants qui sont suivis dans le programme viennent pour recevoir leur traitement.

Rebecca travaille avec MSF dans la clinique Mathare depuis 2004. Elle était précédemment dans le programme HIV d'Homa Bay entre 2002 et 2004. Aujourd'hui, c'est le Children's Day, le jour où les enfants qui sont suivis dans le programme viennent pour recevoir leur traitement.

La Blue House est une clinique située à Mathare, l'un des plus importants bidonvilles de Nairobi, la capitale du Kenya. Dans cette clinique, MSF offre des soins gratuits et de qualité pour les personnes atteintes du Sida et notamment les enfants. Ils sont père, mère, soignants à témoigner ici des difficultés mais aussi des avancées rencontrés dans les soins apportés aux enfants atteints de cette maladie.

« On a fait un jour spécial où on donne toute notre énergie et nos ressources aux enfants séropositifs suivis ici à Mathare. Ils sont 50 à 70 à venir chaque semaine.

Les enfants ont des besoins spécifiques et lors de ce jour spécial, on essaye d'y répondre au mieux. Au-delà d'un soutien médical, ils ont besoin d'un soutien socio-psychologique.

On a beau offrir des soins de qualité à la Blue House, cela ne suffit pas pour suivre un traitement. Parfois les gens ont du mal à venir, soit parce qu'ils habitent loin, soit pour d'autres raisons.

MSF a beaucoup soutenu le fait d'avoir des traitements pédiatriques de qualité. C'est clair que lorsque vous avez des médicaments qui ne se dissolvent pas dans l'eau, quand les sirops ont trop mauvais goût, que les médicaments existants ne sont pas adaptés à l'enfant, qu'il faut donner des doses très précises..., l'adhérence au traitement est plus dure.

Il y a eu beaucoup de progrès. Plusieurs médicament en une seule combinaison, des sirops parfumés etc... mais il reste encore beaucoup à faire. Je pense notamment en terme d'accompagnement socio-psychologique des patients, surtout quand ces enfants grandissent, qu'ils deviennent adolescents, lorsqu'ils sont en âge d'être sexuellement actifs. »


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