République centrafricaine : loin de la normalisation annoncée

La communauté internationale parle de normalisation de la situation en République centrafricaine. Pourtant, sur le terrain, la crise sécuritaire et humanitaire reste une réalité.

En décembre dernier, un an après l’attaque de Bangui par les anti-Balakas, estimant que le "job a été fait", le ministère de la Défense français annonçait le retrait partiel de la force armée Sangaris du pays. Pourtant, des vagues de violences éclatent encore régulièrement.

L’économie et l’éducation sont à l’arrêt, l’accès aux soins quasi inexistant, la population est traumatisée. Aujourd’hui, les organisations humanitaires se sont substituées à un état défaillant. Elles tentent tant bien que mal d’offrir des services vitaux aux centrafricains.

Le paludisme est la première urgence médicale. En 2014, les équipes MSF ont donné plus de 600 000 consultations rien que pour cette pathologie. Mais dans les zones où aucune ONG médicale n'est présente, les rares structures publiques encore ouvertes peinent à s'approvisionner en médicaments. En de nombreux endroits du pays, les enfants malades n'ont aucun accès aux soins.

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