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En photo : retour sur nos activités en République démocratique du Congo

Measles campaign in DRC
Centre de santé de Lunyeka, province du Kasaï, République démocratique du Congo. Portrait de patients qui  attendent de se faire vacciner au premier jour de la campagne MSF de vaccination contre la rougeole. © Pablo Garrigos/MSF

Lutte contre Ebola, vaccination contre la rougeole, prise en charge du VIH/Sida, soins médicaux d'urgence pour les victimes de conflits : la République démocratique du Congo (RDC) est l'un des principaux terrains d'intervention de MSF. Retour en images sur nos activités en 2019.

Kinshasa : lutte capitale contre le VIH/Sida

À Kinshasa, les équipes MSF du Centre hospitalier de Kabinda sont spécialisés dans la prise en charge des personnes atteintes par le VIH/Sida. Par peur de la stigmatisation ou à cause d'un manque d'informations, beaucoup de personnes prennent connaissance de leur statut sérologique à un stade avancé de la maladie. D'autres interrompent le traitement en raison du manque de médicaments disponibles ou en raison des frais facturés par certains établissements de santé, alors que le traitement antirétroviral est censé être gratuit dans le pays. 

Centre hospitalier de Kabinda à Kinshasa, République démocratique du Congo. Portrait de John et Jean (prénoms modifiés). Jean a été diagnostiqué séropositif en 2010 et a été hospitalisé pour la première fois en juin 2019. 
 © Pablo Garrigos/MSF
Centre hospitalier de Kabinda à Kinshasa, République démocratique du Congo. Portrait de John et Jean (prénoms modifiés). Jean a été diagnostiqué séropositif en 2010 et a été hospitalisé pour la première fois en juin 2019.  © Pablo Garrigos/MSF
Un patient hospitalisé à l'hôpital Kabinda de Kinshasa. Il a dû être de nouveau hospitalisé, en urgence, quelques semaines seulement après sa sortie. République démocratique du Congo. 

 
 © Pablo Garrigos/MSF
Un patient hospitalisé à l'hôpital Kabinda de Kinshasa. Il a dû être de nouveau hospitalisé, en urgence, quelques semaines seulement après sa sortie. République démocratique du Congo.    © Pablo Garrigos/MSF

Enrayer les épidémies dans la province d'Ituri

Les flambées de violences dans les régions de Djugu, Mahagi et Irumu ont contraint des milliers de personnes à fuir leurs foyers. Ils vivent désormais dans des camps et survivent avec un minimum d'assistance, dans des conditions précaires. Les taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans sont particulièrement élevés, victimes de maladies pourtant évitables comme le paludisme. Des épidémies de rougeole et d'Ebola ont également affecté cette province en 2019. 

Centre de transit Ebola de Bunia, province d'Ituri, République démocratique du Congo. Un membre du personnel médical revêt sa  combinaison protectrice pour entrer dans la zone à haut risque du centre de transit Ebola à Bunia.
 © Pablo Garrigos/MSF
Centre de transit Ebola de Bunia, province d'Ituri, République démocratique du Congo. Un membre du personnel médical revêt sa  combinaison protectrice pour entrer dans la zone à haut risque du centre de transit Ebola à Bunia. © Pablo Garrigos/MSF
Camp pour personnes déplacées à côté de l'Hôpital Général de Bunia, province d'Ituri, République démocratique du Congo. De nombreux cas de rougeole y sont recensés.
 © Pablo Garrigos/MSF
Camp pour personnes déplacées à côté de l'Hôpital Général de Bunia, province d'Ituri, République démocratique du Congo. De nombreux cas de rougeole y sont recensés. © Pablo Garrigos/MSF
Hôpital Général de Bunia, province d'Ituri, République démocratique du Congo. Mama Evaleti, originaire de Tali, a perdu 5 de ses 6 enfants en raison du conflit en cours dans la région. Son seul enfant restant est hospitalisé à l'unité de la rougeole de l'hôpital général de Bunia. « Ils ont brûlé et détruit ma maison. Je n'ai rien, pas même des vêtements. Ici dans le camp, ils m'ont donné ce que je porte maintenant. Je vis dans le camp mais personne ne nous aide », explique-t-elle.
 © Pablo Garrigos/MSF
Hôpital Général de Bunia, province d'Ituri, République démocratique du Congo. Mama Evaleti, originaire de Tali, a perdu 5 de ses 6 enfants en raison du conflit en cours dans la région. Son seul enfant restant est hospitalisé à l'unité de la rougeole de l'hôpital général de Bunia. « Ils ont brûlé et détruit ma maison. Je n'ai rien, pas même des vêtements. Ici dans le camp, ils m'ont donné ce que je porte maintenant. Je vis dans le camp mais personne ne nous aide », explique-t-elle. © Pablo Garrigos/MSF
Centre de transit Ebola de Bunia, province d'Ituri, République démocratique du Congo. Le personnel médical, vêtu de combinaisons protectrices intégrales, vérifie l'état des cas suspectés d'avoir contracté le virus Ebola.
 © Pablo Garrigos/MSF
Centre de transit Ebola de Bunia, province d'Ituri, République démocratique du Congo. Le personnel médical, vêtu de combinaisons protectrices intégrales, vérifie l'état des cas suspectés d'avoir contracté le virus Ebola. © Pablo Garrigos/MSF

Nord-Kivu : un hôpital au milieu des groupes armés

Les équipes MSF travaillent dans l'hôpital général de Rutshuru depuis 2009. C'est la seule structure médicale en capacité de fournir des soins chirurgicaux ou spécialisés pour une population de plus de 750 000 personnes, dans cette région frontalière du Rwanda et de l'Ouganda. MSF travaille également dans les hôpitaux et les centres de santé de Bambu et Kibirizi, des villes situées en périphérie de Rutshuru, pour organiser les transferts de cas graves vers l'hôpital général. 

En 2018, on recensait plus de 130 groupes armés actifs dans la région, avec des attaques fréquentes sur les populations, provoquant d'importants déplacements de populations. Dans les territoires de Masisi, Walikale et Rutshuru, on compte plus de 680 000 personnes qui vivent dans des camps de déplacés ou chez des hôtes après avoir fui leurs villes et villages d'origine. Ces populations vivent dans des conditions extrêmement précaires avec un accès réduit aux soins de santé.

Hôpital général de Rutshuru,  province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Le Dr. Tess vérifie la radiographie d'un patient qui vient d'arriver aux urgences de l'hôpital, soutenu par MSF.
 © Pablo Garrigos/MSF
Hôpital général de Rutshuru,  province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Le Dr. Tess vérifie la radiographie d'un patient qui vient d'arriver aux urgences de l'hôpital, soutenu par MSF. © Pablo Garrigos/MSF
Hôpital général de Rutshuru,  province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Le Dr. Rijs opère un patient au service de chirurgie de l'hôpital, soutenu par MSF.
 © Pablo Garrigos/MSF
Hôpital général de Rutshuru,  province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Le Dr. Rijs opère un patient au service de chirurgie de l'hôpital, soutenu par MSF. © Pablo Garrigos/MSF
Hôpital de Kibirizi soutenu par MSF, territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo.
 © Pablo Garrigos/MSF
Hôpital de Kibirizi soutenu par MSF, territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. © Pablo Garrigos/MSF
Dans l'hôpital de Bambu, territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. MSF soutient cet hôpital avec des soins gratuits et un traitement nutritionnel pour les enfants de moins de 15 ans, des services d'urgence et des transferts à l'hôpital général de Rutshuru.
 © Pablo Garrigos/MSF
Dans l'hôpital de Bambu, territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. MSF soutient cet hôpital avec des soins gratuits et un traitement nutritionnel pour les enfants de moins de 15 ans, des services d'urgence et des transferts à l'hôpital général de Rutshuru. © Pablo Garrigos/MSF
Camp de personnes déplacées de Bukombo, territoire de Masisi, province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Les femmes nettoient leurs vêtements dans la rivière, augmentant ainsi la possibilité de contracter le choléra et d'autres maladies.
 © Pablo Garrigos/MSF
Camp de personnes déplacées de Bukombo, territoire de Masisi, province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Les femmes nettoient leurs vêtements dans la rivière, augmentant ainsi la possibilité de contracter le choléra et d'autres maladies. © Pablo Garrigos/MSF
Province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Les villageois de Louashi vont au marché local pour acheter de la nourriture. Dans un contexte de forte violence et d'insécurité, l'accès aux champs est devenu très dangereux, notamment pour les femmes. Le nombre de victimes de violences sexuelles prises en charge  dans les structures de santé soutenues par MSF a doublé par rapport à 2018.
 © Pablo Garrigos/MSF
Province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Les villageois de Louashi vont au marché local pour acheter de la nourriture. Dans un contexte de forte violence et d'insécurité, l'accès aux champs est devenu très dangereux, notamment pour les femmes. Le nombre de victimes de violences sexuelles prises en charge  dans les structures de santé soutenues par MSF a doublé par rapport à 2018. © Pablo Garrigos/MSF
Camp de déplacés de Katale, territoire de Masisi, province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Portrait d'Espérance Zawadi avec ses enfants. Elle est arrivée dans le camp il y a 2 ans et essaie de trouver de l'argent en travaillant dans les champs ou en transportant des marchandises pour 1 000 francs congolais par jour (environ 50 centimes d'euros). Elle n'a reçu aucune aide au cours des 6 derniers mois et ses enfants souffrent de malnutrition : « Notre communauté a besoin de nourriture car nous n'avons plus accès à nos champs, nous avons faim », confie-t-elle. En 2019, les équipes MSF à Masisi ont constaté une augmentation importante du nombre d'enfants traités pour malnutrition.
 © Pablo Garrigos/MSF
Camp de déplacés de Katale, territoire de Masisi, province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Portrait d'Espérance Zawadi avec ses enfants. Elle est arrivée dans le camp il y a 2 ans et essaie de trouver de l'argent en travaillant dans les champs ou en transportant des marchandises pour 1 000 francs congolais par jour (environ 50 centimes d'euros). Elle n'a reçu aucune aide au cours des 6 derniers mois et ses enfants souffrent de malnutrition : « Notre communauté a besoin de nourriture car nous n'avons plus accès à nos champs, nous avons faim », confie-t-elle. En 2019, les équipes MSF à Masisi ont constaté une augmentation importante du nombre d'enfants traités pour malnutrition. © Pablo Garrigos/MSF
Hôpital général de Masisi, province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Portrait de Fora. Après un différend sur des droits fonciers, elle a été attaquée à la machette par des membres de la famille de son mari.
 © Pablo Garrigos/MSF
Hôpital général de Masisi, province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo. Portrait de Fora. Après un différend sur des droits fonciers, elle a été attaquée à la machette par des membres de la famille de son mari. © Pablo Garrigos/MSF

Des campagnes de vaccination pour endiguer la rougeole dans le Kasaï

En 2019, plus de 310 000 cas de rougeole ont été signalés en RDC, et plus de 6 000 personnes sont décédées, en grande majorité des enfants de moins de 5 ans. Les équipes MSF s'engagent massivement dans la lutte contre la maladie aux quatre coins de la RDC. Ici, dans la province du Kasaï.

Centre de santé de Lunyeka, province du Kasaï, République démocratique du Congo. Portrait de patients qui  attendent de se faire vacciner au premier jour de la campagne MSF de vaccination contre la rougeole.
 © Pablo Garrigos/MSF
Centre de santé de Lunyeka, province du Kasaï, République démocratique du Congo. Portrait de patients qui  attendent de se faire vacciner au premier jour de la campagne MSF de vaccination contre la rougeole. © Pablo Garrigos/MSF
Province du Kasaï, République démocratique du Congo. Une équipe MSF de sensibilisation tente, au milieu de la brousse, d'atteindre le dernier centre de santé de la zone de Lungonzo afin d'apporter des vaccins et être en mesure de prévenir la population de cas de rougeole.
 © Pablo Garrigos/MSF
Province du Kasaï, République démocratique du Congo. Une équipe MSF de sensibilisation tente, au milieu de la brousse, d'atteindre le dernier centre de santé de la zone de Lungonzo afin d'apporter des vaccins et être en mesure de prévenir la population de cas de rougeole. © Pablo Garrigos/MSF
Centre de traitement de la rougeole de Mayi-Munene, province du Kasaï, République démocratique du Congo. Le Dr. Robert vérifie le rythme cardiaque d'un des enfants hospitalisés. Le personnel MSF vérifie plusieurs fois par jour l'état des enfants hospitalisés dans le centre construit pour faire face à l'épidémie de rougeole qui frappe le pays.
 © Pablo Garrigos/MSF
Centre de traitement de la rougeole de Mayi-Munene, province du Kasaï, République démocratique du Congo. Le Dr. Robert vérifie le rythme cardiaque d'un des enfants hospitalisés. Le personnel MSF vérifie plusieurs fois par jour l'état des enfants hospitalisés dans le centre construit pour faire face à l'épidémie de rougeole qui frappe le pays. © Pablo Garrigos/MSF
Centre de santé de Lunyeka, province du Kasaï, République démocratique du Congo. Portrait d'une mère avec son enfant quittant le centre de santé de Lunyeka après avoir été vacciné contre la rougeole par les équipes MSF.

 

 
 © Pablo Garrigos/MSF
Centre de santé de Lunyeka, province du Kasaï, République démocratique du Congo. Portrait d'une mère avec son enfant quittant le centre de santé de Lunyeka après avoir été vacciné contre la rougeole par les équipes MSF.     © Pablo Garrigos/MSF

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