Ebola : 20 photos de notre intervention d’urgence en RDC après six mois d’épidémie
![Un travailleur de santé MSF revêt son équipement de protection personnel avant d'entrer dans la zone à risque du centre d'isolement Ebola de Bunia. Il va procéder à une évaluation de l'état des patients. Novembre 2018. République démocratique du Congo.](/sites/default/files/styles/contenu_article/public/image_base_media/2018/12/MSF249782.jpg?h=56d0ca2e)
Six mois après la déclaration de l’épidémie d’Ebola dans le nord-est de la RDC, les équipes de réponse sur le terrain, dont fait partie Médecins Sans Frontières, tentent toujours de maîtriser la propagation du virus. Au 31 janvier, 705 personnes ont été infectées, dont 414 sont décédées.
La mise en place d'une riposte efficace se heurte à de nombreuses difficultés, dont le contexte sécuritaire très instable ou certaines réticences de la population, auxquelles les équipes MSF doivent s’adapter.
La lutte contre cette épidémie d’Ebola est rendue compliquée en raison d’une propagation de la maladie dans de nombreux foyers, parfois très éloignés les uns des autres. Les acteurs de la riposte doivent pouvoir tracer la propagation de l’épidémie sur le terrain, quel que soit le nombre de personnes susceptibles d'être contaminées, afin de pouvoir contrôler l’épidémie.
![Des équipes de Médecins Sans Frontières se rendent à Kalunguta depuis le centre de traitement Ebola de Butembo. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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Cependant, les déplacements des équipes MSF sont restreints en raison du contexte sécuritaire régional : de nombreux groupes armés sont présents dans les régions du Nord-Kivu et de l’Ituri et de nombreuses zones sont de ce fait inaccessibles.
Les activités de contrôle et de prévention des infections, qui incluent la décontamination des centres de santé qui ont reçu des personnes affectées par le virus Ebola, sont par exemple limitées dans leur périmètre d’action. Ces activités sont pourtant essentielles afin d’empêcher la diffusion du virus à travers les structures de santé et d’assurer la continuité des soins pour la population.
Certaines réticences observées sur le terrain découlent en partie de ce contexte d’insécurité. Victimes d’un conflit de longue durée, les populations locales ne font pas toujours confiance aux autorités ou aux organisations internationales.
![Des femmes patientent dans la salle d'attente d'une clinique soutenue par Médecins Sans Frontières. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
© John Wessels](/sites/default/files/styles/image_full_1024/public/image_base_media/2019/01/MSF249777.jpg)
D’autre part, les maladies à virus Ebola sont à la fois méconnues et très meurtrières, ce qui accentue encore le sentiment de méfiance vis-à-vis des acteurs de la riposte. C’est en effet la première épidémie d’Ebola recensée dans la région et les taux de mortalité de la maladie sont élevés, ce qui peut pousser certaines personnes à fuir les organisations impliquées dans la lutte contre Ebola plutôt qu’à s’en rapprocher.
L’accès aux soins de santé dans la région est limité, ce qui participe également aux sentiments de frustration et d’incompréhension de la population, au vu des moyens mis en oeuvre pour contrôler une épidémie parfois mal comprise. Si une ville comme Beni, par exemple, dispose de plus de 300 centres de santé pour 400 000 habitants, les soins y sont en très grande majorité payants et par conséquent inaccessibles pour de nombreuses personnes.
![Une infirmière prend la température d'une patiente dans le centre d'isolement Ebola de Bunia géré par MSF. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
© John Wessels](/sites/default/files/styles/medium/public/image_base_media/2019/01/MSF249788.jpg)
Médecins Sans Frontières prend en compte ces éléments et tente d’inclure davantage les communautés locales pour mieux communiquer et expliquer le sens de ses actions. Les équipes MSF prennent également mieux en compte les besoins des populations concernant les soins non liés à Ebola, dans un contexte d’accès aux soins de santé limité.
Zone à risque
![Des travailleurs de santé MSF du centre de traitement de Butembo transfèrent un patient vers l'hôpital. Son test Ebola s'est révélé négatif. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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![Des travailleurs de santé MSF revêtent leur équipement de protection personnel avant d'entrer dans la zone à risque du centre de traitement Ebola de Butembo. Il vont procéder à une évaluation de l'état des patients. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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![Un travailleur de santé MSF revêt son équipement de protection personnel avant d'entrer dans la zone à risque du centre de traitement Ebola. Leurs noms sont systématiquement écrits sur leur équipement. 2018. République démocratique du Congo.
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![Des travailleurs de santé MSF à l'intérieur de la zone à risque du centre d'isolement Ebola de Bunia peu de temps après sa construction. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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![Un ancien patient Ebola aujourd'hui guéri est en train de transporter un nourrisson de 4 jours possiblement atteint par la maladie. Une fois guéris les patients Ebola sont immunisés contre la maladie et ont la possibilité de travailler à l'intérieur des zones à risque des centres de traitement. Butembo. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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![Des travailleurs de santé MSF réalisent l'évaluation médicale d'un patient possiblement affecté par Ebola. Ils sont à l'intérieur du centre d'isolement Ebola de Bunia. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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![Un travailleur de santé MSF accompagne une patiente Ebola dans son lit du centre de traitement de Butembo. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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Décontaminer
![Un travailleur de santé MSF désinfecte les effets personnels d'un patient dans le centre de traitement Ebola de Butembo. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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![Une travailleuse de santé MSF met à sécher les chaussures désinfectées des équipes du centre de traitement Ebola de Butembo. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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![Un agent de décontamination MSF dans le centre de traitement Ebola de Butembo. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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![Lors d'une décontamination les affaires qui ne peuvent être réutilisées sont brûlées. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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Sensibiliser
![Une experte MSF d'Ebola forme des travailleurs de santé à l'intérieur du centre d'isolement de Bunia peu de temps après sa construction. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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![Une formation Ebola dans le dispensaire de Maboya. La formation débute par une discussion entre les équipes de la Croix-Rouge et celles de MSF. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
© Alexis Huguet](/sites/default/files/styles/image_full_1024/public/image_base_media/2019/01/MSF251934.jpg)
![En marge des activités de décontamination d'un hôpital, une travailleuse de santé MSF sensibilise les personnes présentes à l'importance du dépistage Ebola. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
© Alexis Huguet](/sites/default/files/styles/medium/public/image_base_media/2019/01/MSF251937.jpg)
Médecins Sans Frontières gère deux centres de traitement (Butembo et Katwa), deux centres de transit (Bwana Sura et Beni) ainsi qu’un centre d’isolement (Bunia).
Plus de 200 volontaires MSF travaillent actuellement dans ces projets dédiés à la réponse contre Ebola.
![Des Congolais visionnent un film de sensibilisation sur le virus Ebola. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
© Alexis Huguet](/sites/default/files/styles/medium/public/image_base_media/2019/01/MSF251962.jpg)
![Un travailleur du bâtiment à l'intérieur du nouveau centre d'isolement Ebola de Bunia. Novembre 2018. République démocratique du Congo.
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