Projection-débat autour du documentaire « La Ville Monde » à Paris

Évènement

7 novembre 2019 - 18:30

La Linière camp in Grande Synthe — Hrem Jwamer et sa fille, posant dans le camp de la Linière, à Grande-Synthe. Hrem vient de Ranya, une ville près de Mossoul, en Irak, qu'il dû fuir avec sa famille. © Nicolas Beaudoin/MSF

Médecins Sans Frontières et le Crash ont le plaisir de vous inviter à une projection-débat le 7 novembre 2019 à Paris autour du documentaire « La Ville Monde », réalisé par Antarès Bassis et produit par les films du Balibari. Le film, dont MSF est partenaire, retrace la trajectoire du camp de La Linière à Grande-Synthe de son ouverture, en mars 2016 jusqu’à l’incendie qui l’a détruit en avril 2017.

INFOS PRATIQUES

A la suite de la projection, vous pourrez discuter avec :

Antarès Bassis, réalisateur du film,
Mélanie Playe, référente architecture chez MSF,
Michaël Neuman, directeur d’études au Crash qui suit notamment le dossier migration.
Laurent Sury, responsable des urgences en charge des projets migrants en 2015-16, et initiateur du projet de construction du camp à MSF (sous réserve).

Dans le cadre d’une initiative conjointe menée avec la municipalité de Grande-Synthe, Médecins Sans Frontières a construit le camp au début de l’année 2016 puis y a assuré des activités médicales jusqu’en septembre de la même année. L’association est pourtant totalement absente du film. Le débat sera l’occasion de revenir sur les raisons de cette absence – traduction de l’effacement effectif de la présence de l’organisation dans le camp.

Le débat permettra ainsi d’effectuer un retour d’expérience sur ce projet : Pourquoi a-t-on choisi de ne pas s’impliquer dans la gestion du camp ? Qu’a-t-on appris en termes de construction d’habitats pour les populations migrantes ? En termes de réflexions urbanistiques ? Plus largement, quelles leçons tirent les principaux acteurs de cette expérience ?

Nous attendons également de nombreux invités, parties prenantes au projet, dont Damien Carême, maire de Grande-Synthe jusqu’à cet été, Cyrille Hanappe, architecte et promoteur de « La Ville Accueillante », ainsi que Yann Manzi, dont l’association Utopia 56 fut la première gestionnaire du camp.