Camp de réfugiés de Nduta, Tanzanie, 5 août 2017 - Une femme lave les vêtements avant que l'eau ne s'épuise pour la journée.
© Erwan Rogard/MSF
Opération

Tanzanie : assistance aux réfugiés burundais

16 mars 2018

Médecins Sans Frontières offre une assistance aux Burundais réfugiés en Tanzanie. 

Les équipes de Médecins Sans Frontières travaillent notamment dans les camps de Mtendeli et Nduta dans la région de Kigoma, dans le nord-ouest de la Tanzanie.

Pourquoi Médecins Sans Frontières intervient ?

En avril 2015, des violences éclatent au Burundi dans le cadre de l’élection présidentielle, et provoquent la fuite de plusieurs milliers de personnes. En 2018, selon le Haut Commissariat aux Nations unies pour les réfugiés, on comptait près de 430 000 personnes encore réfugiées en dehors du Burundi et notamment plus de 260 000 personnes en Tanzanie. Les camps dans lesquels ces réfugiés vivent sont surpeuplés, rendant difficile la fourniture par les ONG d'abris, d’eau et d’installations sanitaires adéquats. Les abris collectifs surpeuplés et peu hygiéniques aggravent encore la propagation des maladies, en particulier le paludisme, la diarrhée et les infections des voies respiratoires.

Notre intervention

Pour répondre à la demande accrue de soins, les équipes MSF fournissent des services dans deux camps, Nduta et Mtendeli.

Les équipes de Médecins Sans Frontières prodiguent des soins de santé mentale, médico-nutritionnels, notamment en gérant une unité de stabilisation et offrent une prise en charge du paludisme dans trois cliniques. 

Entre mai 2015 et  mai 2017, MSF était également présente auprès des réfugiés du camp de Nyarugusu. Les équipes ontrépondu à une épidémie de choléra, ont mis en place des cliniques mobiles, des programmes de nutrition ambulatoires, une unité de stabilisation de 40 lits et deux cliniques pour lutter contre le paludisme. La fin de cette opération a permis de concentrer les efforts sur Nduta où les besoins sont plus grands et urgents.

À Nduta, MSF est la principale intervenante médicale du camp, où les équipes gèrent un hôpital de plus de 175 lits, ainsi que six centres de santé, pour offrir des soins de santé primaire, de santé mentale, de santé génésique, une pris en charge de  la malnutrition et des soins aux victimes de violences sexuelles.