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MSF renforce ses actions en réponse au Covid-19 en France

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Dans le centre covid+ de Chatenay-Malabry, MSF fournit une assistance médicale aux 50 patients qui peuvent y être accueillis.  © Agnès Varraine-Leca

Depuis le début de la pandémie, Médecins Sans Frontières (MSF) renforce ses activités en France en direction des populations précaires et intervient également en soutien à des structures de santé et EHPAD.

L'épidémie de Covid-19 a creusé les inégalités sociales et ceux qui étaient déjà éloignés des soins médicaux, comme les hommes, femmes et enfants qui survivent dehors aux marges de Paris, se trouvent d’autant plus en difficulté. Une des priorités de MSF est d’agir pour que les plus précaires ne soient pas laissés de côté.

En Ile-de-France, des équipes médicales MSF se déplacent dans des hôtels et gymnases - réquisitionnés pour y abriter des sans-abri, des migrants et réfugiés pendant la durée du confinement - des foyers et d’autres lieux d’hébergements collectifs pour y proposer une assistance médicale avec une attention particulière sur la détection des cas de Covid-19. Dans les gymnases ou dans des foyers surpeuplés, l’application des gestes-barrières et l’isolement des cas suspects est très difficile voire impossible. Une hotline vient d’être mise en place pour répondre aux questions et alertes des gestionnaires d’hébergement collectif dans la région. Cinq jours par semaine, une équipe MSF assure par ailleurs des consultations médicales à proximité de points de distributions de nourriture pour aller à la rencontre des plus précaires et notamment ceux qui vivent toujours dans la rue.

Sur quelque 500 consultations réalisées depuis le 24 mars, 26% de cas suspects ont été recensés.

MSF intervient également dans le centre de desserrement de Châtenay-Malabry, un lieu où sont orientées les personnes touchées par des formes légères à modérés de Covid-19 mais ne pouvant pas s’isoler à domicile.

A Marseille, MSF appuie la mobilisation des acteurs médicaux et associatifs dans les quartiers les plus défavorisés de la ville. Logements insalubres, éloignement des soins, impact du confinement sur les revenus les plus bas : tous ces facteurs fragilisent une partie des habitants des quartiers nord de la ville face à la propagation du virus. Dans deux centres de santé des 13e et 15e arrondissements (Malpassé et le Château en Santé) MSF aide au renforcement des capacités de diagnostic et d’orientation des patients. 

Des initiatives sont également en cours à Perpignan et en Haute-Savoie.

Une collaboration avec le CHU de Reims a permis le déploiement le 4 avril d’une structure sous tente gonflable pour augmenter temporairement la capacité du service de réanimation de l'hôpital.

Depuis le 8 avril, une équipe de médecins, infirmiers et aide-soignants MSF intervient également au sein d’une unité de 10 lits à l’hôpital Albert Chenevier, dans le cadre du dispositif plus large initié et mis en place par le groupe hospitalier Henri-Mondor à Créteil, pour des patients atteints de forme sévère du Covid-19, suffisamment rétablis pour sortir des services de médecine intensive et de réanimation mais nécessitant une surveillance médicale hospitalière. Augmenter les lits d’aval permet d’aider à libérer des capacités dans les services les plus critiques et d’accompagner les patients vers la guérison.

Enfin un nouveau volet d’activités concerne des EHPAD en Ile-de-France, où se rend une équipe médicale. L’objectif est d’apporter une aide sur le renforcement des mesures de contrôle et de prévention des infections, mais aussi une assistance médicale et une aide psychologique, aux résidents comme au personnel.

© Kristof Vadino

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