Conférence-débat « Tiers-mondisme et sans-frontiérisme 1954-1988 » à Paris

Évènement

11 avril 2019 - 18:30

Manifestation pour la libération du Dr Augoyard. Sur la photo Drs. Claude Malhuret, président de MSF de 1978 à 1979 et Bernard Kouchner, président de 1976 à 1977. Le 16 janvier 1983, le Dr. Augoyard, de l’AMI, est capturé dans la province du Logar, en Afghanistan. Il va être détenu pendant six mois dans la prison de Puli Charki et libéré grâce notamment à la mobilisation des 3 organisations médicales françaises présentes en Afghanistan (MSF, MDM et AMI). © Patrice Chotteau

L’équipe du CRASH a le plaisir de vous inviter à la prochaine conférence / débat « Tiers-mondisme et sans-frontiérisme 1954-1988 », jeudi 11 avril 2019 à Paris, en présence d’Eleanor Davey, historienne des idées et de l’humanitaire, senior lecturer au Humanitarian and Conflict Research Institute de l’université de Manchester.

Infos pratiques

Eleanor Davey viendra discuter de son livre, Idealism Beyond Borders. The French Revolutionary Left and the Rise of Humanitarianism, 1954–1988, consacré à l’histoire intellectuelle du sans-frontiérisme et du tiers-mondisme, en France, de la guerre d’Algérie aux premières années de Médecins Sans Frontières.

La chercheuse analyse un ensemble de trajectoires personnelles, y compris celles de quelques-uns des fondateurs et compagnons de route de l’association, sur fond de luttes de libération nationale, de controverses sur la nature des régimes socialistes et de promotion des droits de l’homme. Examiner ces 30 ans d’histoire, c’est se plonger dans la fascinante phosphorescence intellectuelle et militante de la deuxième moitié du XXe siècle et ses événements marquants : guerres d’Algérie, du Vietnam, du Biafra, révolution iranienne, etc. C’est aussi saisir les conditions d’émergence de Médecins Sans Frontières et comprendre ainsi les racines de certaines de ses caractéristiques, comme son rapport aux idées politiques et aux médias.

Plus largement, Eleanor Davey expliquera les raisons pour lesquelles elle se fait l’avocate d’un usage plus large de sa discipline, l’histoire, par les humanitaires.