Somalie – A Mogadiscio, au milieu des décombres

C'est devenu habituel à Mogadiscio. Des hommes en arme, partout, y compris pour protéger les équipes MSF.
La capitale de la Somalie, plantée au bord de la mer, ressemble à un champ de ruine. La situation s'améliore, certes, mais très lentement. Et la violence reste le lot quotidien des habitants.

L'hôpital MSF de Daynile a du fermer ses portes pendant six mois, jusqu'en septembre 2012, car il se trouvait dans une zone de combat.
Depuis la reprise, 500 interventions chirurgicales ont eu lieu ici.

Une grave crise nutritionnelle a frappé la corne de l'Afrique en 2011. Depuis, la situation s'est améliorée. Mais l’équilibre sanitaire reste fragile. Des épidémies de rougeole et de choléra peuvent s'ajouter au tableau.

Deux millions de somaliens ont quitté leur foyer à cause des combats. Plusieurs centaines de milliers de déplacés vivent aujourd’hui à Mogadiscio, comme dans le camp de Jazira.

Ailleurs dans le pays, de vastes zones restent inaccessibles aux acteurs humanitaires. Deux  volontaires de MSF, Blanca Thiebaut et Montserrat Serra, sont toujours détenues en Somalie, plus de 20 mois après leur enlèvement dans le camp de réfugiés de Dadaab, au Kenya. MSF appelle à leur libération immédiate et sans conditions.

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