Iran - Le témoignage de Claudio à Baharavat
25 avril 2008
- mis à jour le 4 juillet 2011
"Les environs
de Baharavat sont très beaux avec ses vergers de dattiers et
d'orangers. Mais les tentes qui y ont été montées, les petits camps
installés près des ruines des maisons sont là pour nous rappeler le
désastre. La dispersion des abris rend la distribution du matériel de
secours difficile.
Nous avons commencé par nous présenter aux familles, puis nous avons mené quelques évaluations et lancé quelques interventions dans cinq de ces mini-camps. Ici, l'état psychologique des patients est plus sévère. Nous avons rencontré plus de 60 personnes, la moitié présente des signes importants de dépression, parfois cumulés à un fort sentiment de désespérance.
Au vu des premières évaluations, je peux dire qu'un tiers des patients nécessite une intervention. Il nous faudra suivre leur évolution psychologique de près. Ceux qui sont parvenus à s'installer ont trouvé dans la communauté une force suffisante pour les aider à faire face à la difficulté de leur situation. Les plus isolés et les personnes âgées qui le nécessitent bénéficient d'un soutien psychologique particulier."
Nous avons commencé par nous présenter aux familles, puis nous avons mené quelques évaluations et lancé quelques interventions dans cinq de ces mini-camps. Ici, l'état psychologique des patients est plus sévère. Nous avons rencontré plus de 60 personnes, la moitié présente des signes importants de dépression, parfois cumulés à un fort sentiment de désespérance.
Au vu des premières évaluations, je peux dire qu'un tiers des patients nécessite une intervention. Il nous faudra suivre leur évolution psychologique de près. Ceux qui sont parvenus à s'installer ont trouvé dans la communauté une force suffisante pour les aider à faire face à la difficulté de leur situation. Les plus isolés et les personnes âgées qui le nécessitent bénéficient d'un soutien psychologique particulier."