Dans et autour du centre de santé pour les adolescents de Kawte, MSF fournit des tests ambulatoires et en porte-à-porte pour le VIH.
© Guillaume Binet/Myop
Opération

Ouganda : prise en charge des personnes affectées par le VIH/Sida

9 février 2018

Depuis 2001, Médecins Sans Frontières soutient la prise charge des personnes affectées par le VIH/Sida en Ouganda.

Les équipes de Médecins Sans Frontières travaillent à Arua, dans le nord du pays, où elles participent à l’amélioration du suivi des patients sous traitement antirétroviral. 

5 minutes pour comprendre : pourquoi meurt-on encore du VIH en 2017

Avec la généralisation des traitements antirétroviraux, le VIH est devenu une infection chronique avec laquelle on peut vivre longtemps et en relative bonne santé. La situation n’a donc plus rien à voir avec les cris d’alarme qu’on poussait il y a 15 ans. On a donc tendance à croire qu’aujourd’hui tout va bien, or ce n’est pas ce que nos équipes constatent sur nos terrains d’intervention. Si d’énormes progrès ont été réalisés dans la prise en charge du VIH, de nombreux patients séropositifs meurent encore, en Afrique notamment, comme avant l’introduction des antirétroviraux.

Pourquoi Médecins Sans Frontières intervient ?

En Ouganda, malgré une baisse significative du nombre de nouveaux cas par an, on estime que près de 1,4 million de personnes sont séropositives (Onusida, 2016). Certaines régions ou groupes sociaux sont par ailleurs plus largement exposés au VIH/Sida que d’autres.

Notre intervention

Médecins Sans Frontières soutient le dépistage et la prise en charge des personnes affectées par le VIH/Sida dans la région d’Arua. 

L’intervention de Médecins Sans Frontières dans cette région dans le nord de l’Ouganda commence en 2001.  Aujourd’hui nos équipes fournissent des soins avancés pour les patients atteints par le VIH/Sida, avec une offre de dépistage dans les structures de santé locales, une prise en charge dédiée pour les patients qui n’arrivent pas à réduire la charge virale, des tests de résistance aux molécules et la fourniture des traitements de deuxième et troisième intention.

Depuis 2017, un volet d’intervention s’oriente prioritairement vers les enfants et les adolescents avec des services d’approvisionnements réguliers en médicaments,  de diagnostics précoces, d’activités de soutien entre pairs, mais également de soutien psychologique et familial. Par ailleurs, les cas avec une charge virale importante bénéficient d’un suivi particulier, en considération du risque de détérioration rapide de leurs conditions.