Des réfugiés somaliens et leur abri de fortune à la périphérie du camp de Dagahaley à Dadaab, au Kenya. Octobre 2011
© Lynsey Addario/VII
Opération

Kenya : assistance aux réfugiés somaliens

5 février 2018

Médecins Sans Frontières offre une assistance médicale d’urgence aux réfugiés dans le complexe de Dadaab au Kenya.

Les équipes de Médecins Sans Frontières travaillent à Dadaab depuis 1992, et offrent des soins de santé primaire et mentale, de la chirurgie, des soins obstétricaux et des traitements pour le VIH/Sida et la tuberculose aux réfugiés, majoritairement Somaliens.

Dadaab : retour forcé en Somalie

Alors que la date de la fermeture du plus grand camp de réfugiés au monde se rapproche et que des milliers de personnes commencent à retourner dans une Somalie ravagée par la guerre, Médecins Sans Frontières demande à ce que d’autres alternatives soient rapidement considérées par les gouvernements du Kenya et par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), soutenus par les pays donateurs.

Pourquoi Médecins Sans Frontières intervient ?

Dadaab accueille depuis 1991 des réfugiés, en très grande majorité somaliens, et on compte près de 300 000 personnes dans les six camps qui le composent (HCR, 2016). Les Somaliens fuient massivement leur pays depuis le début de la guerre civile pour échapper aux violences, mais aussi aux sécheresses et aux famines récurrentes. 

Médecins Sans Frontières est la seule organisation humanitaire présente à Dagahaley, l’un des six camps qui composent le complexe de Dadaab : elle intervient donc auprès d’environ 70 000 personnes.

Notre intervention

Les équipes de Médecins Sans Frontières travaillent dans un hôpital d’une centaine de lits et dans deux dispensaires du camp. Elles offrent des soins chirurgicaux, obstétricaux, nutritionnels, de santé primaire et mentale, et prennent en charge les personnes affectées par le VIH/Sida et la tuberculose. Elles réalisent chaque année plus de 100 000 consultations ambulatoires (175 000 en 2018) et hospitalisent près de 10 000 personnes. 

En mai 2016, le gouvernement kenyan a annoncé la fermeture prochaine du camp, pour des raisons économiques, environnementales et sécuritaires, une décision à laquelle s’est opposée Médecins Sans Frontières en demandant des solutions alternatives pour les réfugiés.