L'augmentation de l'insécurité entrave l'assistance médicale de MSF au Darfour

Médecins Sans Frontières demande que l'accès aux soins soit permis et respecté dans le conflit au Darfour. Beaucoup d'activités de MSF sont aujourd'hui suspendues, laissant chaque jour des milliers de patients sans soins.

Ces dernières semaines, Médecins sans frontières a été attaquée sur plusieurs sites, dans toutes les régions du Darfour. Parmi les derniers incidents, on peut citer : le 14 juillet, des hommes armés à Serif Oumra ont cambriolé notre maison et volé une voiture ; le 16 juillet, une ambulance a été la cible de tirs et le chauffeur a été battu sur la route entre El Geneina et Mornay ; le 18 juillet, un autre véhicule MSF a été dérobé dans une structure médicale à Shangil Tobaya ; et le 20 juillet, une équipe a été fouettée et volée sur la route entre Golo et Niertiti.

Ces incidents de sécurité ont conduit à l'évacuation de nos équipes de Serif Oumra et de deux projets dans le Jebel Marra, à l'interruption de nos cliniques mobiles, ainsi qu'à la réduction des références des patients nécessitant des soins chirurgicaux d'urgence. Cette réduction d'activités a des conséquences immédiates et importantes pour la population.

Les équipes de MSF mènent des consultations médicales, des hospitalisations y compris chirurgicales, des références d'urgence et des programmes nutritionnels. Les activités de MSF sont destinées à l'ensemble de la population du Darfour, victime du conflit.

Médecins Sans Frontières, organisation indépendante, neutre et impartiale, est présente au Darfour depuis 2003 et compte aujourd'hui plus de 2.000 personnes travaillant sur 17 sites.

 

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