Pour venir voir la situation, nous nous sommes posés en hélicoptère. Il est impossible de venir ici par la route. Et quand nous avons demandé aux habitants ce dont ils ont besoin sur le plan médical, il nous ont d’abord dit : « On a faim », puis « on veut cultiver ». Et après ils ont parlé du paludisme, des moustiquaires et de l’éloignement du centre de santé. Ils reçoivent de la nourriture acheminée par hélicoptère par une organisation mozambicaine. Les habitants commencent à replanter du riz, du maïs ou des haricots, là où c’est possible. Mais ils ont perdu toutes leurs réserves et ils devront attendre plusieurs mois avant la prochaine récolte.