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Un mois après l'appel lancé aux autorités russes et daguestanaises par MSF lors d'une conférence de presse à Moscou pour qu'elles fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir la libération d'Arjan Erkel, force est de constater que ces autorités font preuve de la plus mauvaise volonté pour résoudre cette affaire.Sept mois après son enlèvement, les autorités fédérales russes, qui supervisent l'enquête au Daguestan, sont toujours incapables de fournir la moindre information sur les raisons ou les auteurs de cet enlèvement, comme sur la manière d'obtenir le moindre progrès dans cette affaire. De plus, les demandes de rendez-vous faites par MSF auprès du bureau présidentiel ont à ce jour été rejetées.
Arjan Erkel, chef de mission pour Médecins Sans Frontières dans le Nord-Caucase, a été enlevé le 12 août dernier, par trois hommes non identifiés dans les rues de Makhashkala, la capitale du Daguestan, république frontalière de la Tchétchénie.
"Le manque de progrès de quelque nature que ce soit relève de l'obstruction. A ce jour, les autorités russes n'ont pas fait preuve de la volonté politique indispensable à la résolution de cette affaire. Nous leur demandons donc d'obtenir la libération immédiate d'Arjan et d'assumer leurs responsabilités pour garantir la sécurité des civils et des travailleurs humanitaires sur leur territoire ", a déclaré le Dr Morten Rostrup, président international de MSF.
Le lundi 10 mars, à l'occasion du 33ème anniversaire d'Arjan, le mouvement MSF à travers le monde invite à signer une pétition appelant le président Poutine et M. Magomedov, le Président du Conseil d'Etat daguestanais, à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir la libération immédiate d'Arjan.
Jusqu'à présent, plus de 150 000 personnes ont signé cette pétition dans le monde. Celle-ci sera remise aux autorités russes et daguestanaises dans les jours qui viennent.
ACTIVITES MSF AU DAGUESTAN TOUJOURS SUSPENDUES - POURSUITE DE NOS INTERVENTIONS EN INGOUCHIE
Depuis l'enlèvement d'Arjan, les activités de MSF au Daguestan et en Tchétchénie sont presque totalement suspendues et se concentrent sur les cas d'urgence vitale, en coopération avec les services de chirurgie et les maternités.
En Ingouchie, MSF poursuit son assistance médicale et logistique aux déplacés tchétchènes, notamment en construisant des abris pour les déplacés qui, suite à la fermeture des camps de tentes, refusent de rentrer en Tchétchénie.
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Communiqué de presse
