Pourquoi Médecins Sans Frontières intervenait ?
Les populations du nord-est du Nigéria et des régions frontalières sont victimes du conflit entre Boko Haram et les armées nigérianes et celles des pays voisins. Plus de 2,4 millions d’habitants (HCR, 2017) de cette région en guerre, qui s’étend désormais jusqu’aux pays frontaliers comme le Niger, le Tchad ou le Cameroun, sont déplacés ou réfugiés et vivent dans des enclaves ou des camps, avec un accès restreint à la nourriture et aux soins de santé. Le Tchad compte plus de 150 000 déplacés internes (IOM, 2018) et près de 10 000 réfugiés nigérians (HCR, 2018).
Notre intervention
Médecins Sans Frontières apportait une assistance médicale d’urgence aux victimes du conflit, déplacées ou réfugiées au Tchad.
Les équipes de Médecins Sans Frontières offraient des soins de santé aux populations, depuis plusieurs bases de la région du lac Tchad (Bol, Liwa, Kiskawa), grâce à des cliniques mobiles. Les populations vivent dans des conditions sanitaires précaires. Médecins Sans Frontières soutenait également le centre de santé Tchoukou Telia et offrait des soins en santé mentale aux réfugiés nigérians dans le camp de Dar es Salam.