Gaza : comment l’armée israélienne a
assiégé et attaqué l’hôpital Nasser
Grâce à vous, nos équipes interviennent en urgence auprès des populations qui en ont le plus besoin, partout où nous agissons.
La riposte d'Israël aux attaques et aux massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023 se traduit par des bombardements et des attaques au sol d’une intensité encore jamais vue sur une zone densément peuplée et enclavée comme Gaza. Un siège complet a également été imposé aux quelque 2 millions d'habitants de la bande de Gaza, dont le système de santé a été mis hors d'état de fonctionner. Appelant à maintes reprises à un cessez-le-feu immédiat et durable, Médecins Sans Frontières a été contrainte d'arrêter ses activités à Gaza avant d'en démarrer de nouvelles pour les adapter aux besoins des populations. Jusqu’au 7 octobre, l’association offrait notamment une prise en charge spécialisée des grands brûlés dans trois hôpitaux et quatre cliniques situés dans plusieurs sites de la bande de Gaza. En Cisjordanie, les équipes MSF continuent d’offrir des soins de santé mentale aux personnes victimes de violence et d’apporter un soutien à l'hôpital de Jénine malgré la violence accrue de l’armée israélienne et des colons.
Vous pouvez retrouver nos réponses à vos questions ici et toute l'actualité de MSF en Palestine ici.
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Depuis 2004, Médecins Sans Frontières offre des soins de santé mentale aux populations palestiniennes de Cisjordanie.
Les équipes de Médecins Sans Frontières travaillent dans les gouvernorats d’Hébron, Naplouse, Qalqilya, Bethléem et de Ramallah.
Médecins Sans Frontières mène depuis des années des programmes de santé mentale en Cisjordanie. Le but est d’alléger les souffrances psychologiques des adultes et des enfants confrontés à la violence de l’occupation israélienne.
En Cisjordanie, malgré les accords d’Oslo signés en 1994 entre Israël et la Palestine, la colonisation se poursuit à un rythme soutenu. On comptait en 2015 près de 390 000 colons en Cisjordanie, soit 140 000 de plus qu’il y a dix ans. Auxquels il faut ajouter les presque 200 000 colons installés à Jérusalem-Est. Cette occupation illégale, qui menace la continuité territoriale de la Cisjordanie, a de lourdes conséquences sur la vie des populations, soumises au contrôle permanent et aux incursions et offensives régulières de l’armée israélienne. La situation économique catastrophique et les tensions au sein du gouvernement pèsent également sur le quotidien et les besoins des Palestiniens.
Le système de santé palestinien, relativement performant du point de vue des soins de santé primaire, n’est pas en mesure de répondre aux besoins de la population dans le domaine des soins de santé spécialisés, dont la santé mentale fait partie.
Depuis 2004, Médecins Sans Frontières offre des soins de santé mentale aux populations palestiniennes de Cisjordanie. Aujourd’hui, les activités se déroulent dans les gouvernorats d’Hébron, Naplouse et Qalqilya. Alors qu’à Hebron le programme a été réorienté en 2018 pour diriger son offre de soins de santé mentale aux victimes des violences liées à l’occupation israélienne (Hebron est une des zones les plus touchées par ces violences), les projets de Naplouse et Qalqiliya s’adressent aux patients souffrant de problèmes de santé mentale modérés ou sévères. L’association a aussi engagé un partenariat avec l’Université An-Najah de Naplouse pour lancer le premier Master en psychologie clinique de Palestine.
Les patients de Médecins Sans Frontières sont régulièrement témoins d’évènements graves tels que des violences,des raids visant leurs maisons, des arrestations, et développent de l’anxiété, du stress et des problèmes de sommeil. Mais les Palestiniens font également face aux mêmes sources de tensions qui touchent des individus du monde entier : violence domestique, relations parentales, difficultés des adolescents dans le passage à la phase adulte de la vie... Les équipes de Naplouse et Qalqiliya ont effectué en 2018 plus de 2 500 consultations.
L’association a aussi engagé un partenariat avec l’Université An-Najah de Naplouse pour lancer le premier Master en psychologie clinique de Palestine.
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