La guerre contre
les hôpitaux de Gaza
Fonds d'urgence
Grâce à vous, nos équipes interviennent en urgence auprès des populations qui en ont le plus besoin, partout où nous agissons.
La guerre contre
les hôpitaux de Gaza
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Le matin, les urgences de l’hôpital Al Salam de Khamir ne désemplissent pas, pas plus que le planning des chirurgiens ou les lits de la maternité. Avec plus de 29 000 consultations aux urgences et un tiers des patients transférés vers d’autres services, l’hôpital est un centre de soin essentiel pour des patients venus de tous les districts alentours.
Jendel, père de deux enfants, a déjà subi deux opérations chirurgicales et passé près de 30 nuits à l’hôpital Al Salam. Après qu'il se soit fait tirer dessus, son frère l’a immédiatement amené à l’hôpital.
C’est le second séjour à Al Salam pour Saghir Abdallah, où il a subi deux opérations chirurgicales suite à une blessure par balle au mois de janvier. Originaire d’un petit village dans la vallée d’Othman, l’une des zones les plus pauvres du gouvernorat d’Amran, à l’ouest de Khamir. Depuis sa blessure, il n’est plus en mesure de travailler, et venir à l’hôpital représente un coût important.
Yahya est le petit dernier d’Hadiya. Pendant qu’elle l’allaitait, elle s’est rendue compte qu’il avait des poussées de fièvre. Ils sont originaires de Shihara, un village reculé planté au sommet d’une montagne. Elle a dû tout quitter afin d’emmener Yahya à l’hôpital. Comme une majorité de Yéménites, ils subissent l’inflation et les pénuries.
Yousef et Abdulmarid prennent le soleil devant le département de chirurgie de l’hôpital Al Salam. L’aîné, Abdulmarid, a été blessé il y a une quinzaine de jours par une grenade. Suite à sa blessure, son frère l’a conduit au centre de soin le plus proche à Al Qafla, une structure soutenue par MSF. L’équipe sur place n’était pas en mesure de l’opérer et l’a référé à l’hôpital de Khamir.
Sumaya, deux ans, est atteinte de rachitisme. Depuis plusieurs mois, sa mère Aisha va d'hôpital en hôpital avec l'espoir d’un traitement durable. La plupart du temps, la fillette est admise quelques jours mais a tôt fait de rechuter et sa mère est désemparée. La majorité des économies du foyer est partie en transport vers différentes structures médicales et en traitement mais rien n'y fait.
Les mains de Sumaya, deux ans, atteinte de rachitisme.
EN SAVOIR PLUS
► Consulter notre dossier sur la crise au Yémen
Le matin, les urgences de l’hôpital Al Salam de Khamir ne désemplissent pas, pas plus que le planning des chirurgiens ou les lits de la maternité. Avec plus de 29 000 consultations aux urgences et un tiers des patients transférés vers d’autres services, l’hôpital est un centre de soin essentiel pour des patients venus de tous les districts alentours.
Jendel, père de deux enfants, a déjà subi deux opérations chirurgicales et passé près de 30 nuits à l’hôpital Al Salam. Après qu'il se soit fait tirer dessus, son frère l’a immédiatement amené à l’hôpital.
C’est le second séjour à Al Salam pour Saghir Abdallah, où il a subi deux opérations chirurgicales suite à une blessure par balle au mois de janvier. Originaire d’un petit village dans la vallée d’Othman, l’une des zones les plus pauvres du gouvernorat d’Amran, à l’ouest de Khamir. Depuis sa blessure, il n’est plus en mesure de travailler, et venir à l’hôpital représente un coût important.
Yahya est le petit dernier d’Hadiya. Pendant qu’elle l’allaitait, elle s’est rendue compte qu’il avait des poussées de fièvre. Ils sont originaires de Shihara, un village reculé planté au sommet d’une montagne. Elle a dû tout quitter afin d’emmener Yahya à l’hôpital. Comme une majorité de Yéménites, ils subissent l’inflation et les pénuries.
Yousef et Abdulmarid prennent le soleil devant le département de chirurgie de l’hôpital Al Salam. L’aîné, Abdulmarid, a été blessé il y a une quinzaine de jours par une grenade. Suite à sa blessure, son frère l’a conduit au centre de soin le plus proche à Al Qafla, une structure soutenue par MSF. L’équipe sur place n’était pas en mesure de l’opérer et l’a référé à l’hôpital de Khamir.
Sumaya, deux ans, est atteinte de rachitisme. Depuis plusieurs mois, sa mère Aisha va d'hôpital en hôpital avec l'espoir d’un traitement durable. La plupart du temps, la fillette est admise quelques jours mais a tôt fait de rechuter et sa mère est désemparée. La majorité des économies du foyer est partie en transport vers différentes structures médicales et en traitement mais rien n'y fait.
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Communiqué de presse
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