Mogadiscio : les personnes déplacées très vulnérables

Vulnérabilité des populations déplacées à Mogadiscio octobre 2011
Vulnérabilité des populations déplacées à Mogadiscio_ octobre 2011 © Yann Libessart /MSF

Mogadiscio, la capitale de la Somalie, est envahie par les ordures. Le pays a souffert de 20 ans de guerre civile. Il n’y a pratiquement plus d’Etat, ni de services publics, y compris pour enlever les ordures.

L’eau vendue dans ces bidons transportés par des ânes le plus souvent n’est pas potable et est saumâtre, mais il n’y a pas de réseau d’eau pour alimenter la ville.

 

Plus de 150 000 personnes déplacées venant des régions du centre de la Somalie, touchées par la sécheresse, sont arrivées à Mogadiscio entre juillet et octobre 2011. La plupart d’entre elles se sont installées dans des camps de fortune comme celui de Rajo qui se trouve en bord de mer.

Les mauvaises conditions d’hygiène dans les camps rendent les personnes très vulnérables face aux maladies infectieuses, comme le cholera, la rougeole et la pneumonie.

Trouver de l’eau et de la nourriture est un problème quotidien pour les personnes déplacées.

Des organisations non gouvernementales locales et internationales font régulièrement des distributions de nourriture.

MSF distribue, chaque semaine, des aliments thérapeutiques prêts à l’emploi aux familles ayant des enfants en bas âge pour prévenir la malnutrition.

Dans un poste de santé installé par l’organisation dans un camp de fortune, l’équipe MSF examine un enfant pour voir s’il souffre de malnutrition.

Un enfant souffrant de malnutrition est traité dans l’un des quatre centres de nutrition thérapeutique à Mogadiscio. Les enfants sont hospitalisés dans ces centres de traitement intensif quand ils souffrent de malnutrition aigue sévère et ont en plus des complications qui les mettent en danger de mort.

Les mères reçoivent aussi de la nourriture dans les centres de nutrition thérapeutique. Une bonne alimentation leur permet de mieux allaiter.

Les personnes déplacées depuis peu sont souvent à bout de forces et très déshydratées.       

Les enfants déplacés en Somalie ont rarement été vaccinés contre la rougeole. Le système sanitaire du pays est dégradé depuis des décennies. Les épidémies de rougeole sont fréquentes et font des morts.

Du fait des risques sécuritaires, le personnel expatrié est très peu nombreux à travailler à Mogadiscio. MSF fait surtout appel à du personnel somalien.

Après plusieurs interruptions de nos activités médicales suite à des incidents sécuritaires, MSF a fait une exception à la règle qu’elle avait de ne pas recourir à une protection armée et elle a commencé en juillet 1991 à employer des gardes armés.

95% du personnel MSF en Somalie est somalien.

Le personnel recueille des témoignages de personnes déplacées pour mieux comprendre la situation humanitaire dans les régions d’où elles viennent et où MSF ne peut avoir accès.

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Mogadiscio, la capitale de la Somalie, est envahie par les ordures. Le pays a souffert de 20 ans de guerre civile. Il n’y a pratiquement plus d’Etat, ni de services publics, y compris pour enlever les ordures.

L’eau vendue dans ces bidons transportés par des ânes le plus souvent n’est pas potable et est saumâtre, mais il n’y a pas de réseau d’eau pour alimenter la ville.

 

Plus de 150 000 personnes déplacées venant des régions du centre de la Somalie, touchées par la sécheresse, sont arrivées à Mogadiscio entre juillet et octobre 2011. La plupart d’entre elles se sont installées dans des camps de fortune comme celui de Rajo qui se trouve en bord de mer.

Les mauvaises conditions d’hygiène dans les camps rendent les personnes très vulnérables face aux maladies infectieuses, comme le cholera, la rougeole et la pneumonie.

Trouver de l’eau et de la nourriture est un problème quotidien pour les personnes déplacées.

Des organisations non gouvernementales locales et internationales font régulièrement des distributions de nourriture.

MSF distribue, chaque semaine, des aliments thérapeutiques prêts à l’emploi aux familles ayant des enfants en bas âge pour prévenir la malnutrition.

Dans un poste de santé installé par l’organisation dans un camp de fortune, l’équipe MSF examine un enfant pour voir s’il souffre de malnutrition.

Un enfant souffrant de malnutrition est traité dans l’un des quatre centres de nutrition thérapeutique à Mogadiscio. Les enfants sont hospitalisés dans ces centres de traitement intensif quand ils souffrent de malnutrition aigue sévère et ont en plus des complications qui les mettent en danger de mort.

Les mères reçoivent aussi de la nourriture dans les centres de nutrition thérapeutique. Une bonne alimentation leur permet de mieux allaiter.

Les personnes déplacées depuis peu sont souvent à bout de forces et très déshydratées.       

Les enfants déplacés en Somalie ont rarement été vaccinés contre la rougeole. Le système sanitaire du pays est dégradé depuis des décennies. Les épidémies de rougeole sont fréquentes et font des morts.

Du fait des risques sécuritaires, le personnel expatrié est très peu nombreux à travailler à Mogadiscio. MSF fait surtout appel à du personnel somalien.

Après plusieurs interruptions de nos activités médicales suite à des incidents sécuritaires, MSF a fait une exception à la règle qu’elle avait de ne pas recourir à une protection armée et elle a commencé en juillet 1991 à employer des gardes armés.

95% du personnel MSF en Somalie est somalien.

Le personnel recueille des témoignages de personnes déplacées pour mieux comprendre la situation humanitaire dans les régions d’où elles viennent et où MSF ne peut avoir accès.

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