Le paludisme, une des causes majeures de mortalité en Sierra Leone
2 millions de personnes meurent chaque année du paludisme. En Sierra
Leone, c'est l'une des principales causes de mortalité. Mais ici comme
dans de nombreux pays d'Afrique, les traitements anti-paludéens
classiques se révèlent largement inefficaces.
Mais ici comme dans nombre d'autres pays d'Afrique, les traitements anti-paludéens classiques se révèlent largement inefficaces.
Après une étude de résistance au niveau national, et de longues discussions entre le ministère de la Santé, l'OMS, MSF et d'autres ONGs, le gouvernement sierra-léonais a finalement annoncé au mois de mars dernier l'adoption d'un nouveau protocole national, incluant les dérivés d'artémisinine. Reste à mettre en pratique cette décision politique.
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Sierra Leone, Kailahun
" La Sierra Leone est, probablement, proportionnellement au nombre d'habitants, le pays où il y a le plus de paludisme au monde. " Francesco Checchi, épidémiologiste à Epicentre.
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Kailahun a également été l'un des cinq sites de l'étude de résistance conduite par MSF, l'OMS et d'autres ONGs sur le traitement du paludisme. Engagée en octobre 2002, cette étude a confirmé des taux de résistance importants pour la chloroquine (78,8% à Kailahun) et le Fansidar ® (46,1% à Kailahun).
Le gouvernement sierra-léonais vient de déposer une demande de subventions auprès du Fonds Global pour financer ce changement de protocole. Une fois l'argent débloqué, restera à organiser la formation du personnel soignant au diagnostic et à la prise en charge de la maladie avec ces nouveaux traitements, puis toute la mise en place pratique des ACT. Un énorme chantier de santé publique, qui devra être mis en place au plus vite pour tous les patients en attente de traitements efficaces.