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Irak-Souleymanieh: aux soins intensifs avec les grands brûlés

Depuis juillet 2007 MSF dirige le centre de grands brûlés de la ville de Souleymanieh dans la région du Kurdistan au Nord de l'Irak. Les brûlures sont la troisième cause de mortalité dans le gouvernorat après les accidents de la route et les blessu
<p>Depuis juillet 2007, MSF dirige le centre de grands brûlés de la ville de Souleymanieh, dans la région du Kurdistan, au Nord de l'Irak. Les brûlures sont la troisième cause de mortalité dans le gouvernorat après les accidents de la route et les blessures par balles. En 2008, pendant les neufs premiers mois de l'année, 760 patients ont été admis. © Valérie Babize</p>

Depuis juillet 2007, MSF dirige le centre de grands brûlés de la ville de Souleymanieh, dans la région du Kurdistan, au Nord de l'Irak. Les brûlures sont la troisième cause de mortalité dans le gouvernorat après les accidents de la route et les blessures par balles. En 2008, pendant les neufs premiers mois de l'année, 760 patients ont été admis. © Valérie Babize

Trois patients viennent d'être reçus dans l'unité de soins intensifs brûlés à presque 80 pour cent de la surface de leur corps. Le chirurgien plastique, chef du service vient les examiner avec l'équipe médicale. Chaque mois, une vingtaine de brûlés sont admis dans cette structure avec des pics au printemps et en hiver pouvant aller jusqu'à 40 admissions. © Valérie Babize

Durant les premières heures d'hospitalisation, les soins infirmiers sont constants. Toutes les deux heures, l'équipe médicale vérifie les signes vitaux du patient et joue un rôle d'alerte en cas de dégradation de l'état de santé du patient. © Valérie Babize

Un membre de la famille accompagne les grands brûlés pendant l'hospitalisation. Ils sont une présence et un support pour ces patients qui nécessitent une attention de tous les instants. © Valérie Babize

La peau n'assure plus son rôle de protection. La brûlure est une destruction partielle ou totale pouvant concerner la peau, les parties molles des tissus, ou même les os. Ces patients aux brûlures graves sont sujets à infection. © Valérie Babize

La greffe de peau est indispensable à la survie du blessé. Les chirurgiens plastiques interviennent rapidement pour éviter les risques d'infection. Ils remplacent la peau brûlée en prélevant la peau saine du patient quand cela est possible. © Valérie Babize

Le métabolisme des grands brûlés est perturbé créant des dysfonctionnements dans le volume d'eau, de protéine, de minéraux et de vitamines.

 

Le kinésithérapeute intervient rapidement pour prévenir les rétractions de la peau. Chaque session est une série de petits exercices destinés à améliorer l'élasticité des tissus. © Valérie Babize

Dans une région à fort taux d'organismes multi-résistants, MSF a financé un laboratoire de bactériologie médicale avec le support des autorités sanitaires locales. Les équipes MSF peuvent ainsi détecter plus efficacement et rapidement les signes de l'infection grâce à un diagnostic simple et précis. MSF forme également trois laborantins locaux aux standards de bactériologie internationaux. © Jean-Baptiste Ronat

La majorité des patients sont des femmes et des enfants. "C'est directement relié à la situation sanitaire générale en Irak. La plupart des patients ont été brûlés dans leur village, à la maison, dans leur cuisine alors qu'ils préparaient à manger ou étaient à proximité d'une cuisinière, d'un feu de bois, d'une bouteille de  gaz ou encore d'un système de chauffage au kérosène. Les flammes sont la principale cause de brûlure.  " Dr Manana Anjaparidze, coordinatrice médicale MSF. © Valérie Babize

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Depuis juillet 2007, MSF dirige le centre de grands brûlés de la ville de Souleymanieh, dans la région du Kurdistan, au Nord de l'Irak. Les brûlures sont la troisième cause de mortalité dans le gouvernorat après les accidents de la route et les blessures par balles. En 2008, pendant les neufs premiers mois de l'année, 760 patients ont été admis. © Valérie Babize

Trois patients viennent d'être reçus dans l'unité de soins intensifs brûlés à presque 80 pour cent de la surface de leur corps. Le chirurgien plastique, chef du service vient les examiner avec l'équipe médicale. Chaque mois, une vingtaine de brûlés sont admis dans cette structure avec des pics au printemps et en hiver pouvant aller jusqu'à 40 admissions. © Valérie Babize

Durant les premières heures d'hospitalisation, les soins infirmiers sont constants. Toutes les deux heures, l'équipe médicale vérifie les signes vitaux du patient et joue un rôle d'alerte en cas de dégradation de l'état de santé du patient. © Valérie Babize

Un membre de la famille accompagne les grands brûlés pendant l'hospitalisation. Ils sont une présence et un support pour ces patients qui nécessitent une attention de tous les instants. © Valérie Babize

La peau n'assure plus son rôle de protection. La brûlure est une destruction partielle ou totale pouvant concerner la peau, les parties molles des tissus, ou même les os. Ces patients aux brûlures graves sont sujets à infection. © Valérie Babize

La greffe de peau est indispensable à la survie du blessé. Les chirurgiens plastiques interviennent rapidement pour éviter les risques d'infection. Ils remplacent la peau brûlée en prélevant la peau saine du patient quand cela est possible. © Valérie Babize

Le métabolisme des grands brûlés est perturbé créant des dysfonctionnements dans le volume d'eau, de protéine, de minéraux et de vitamines.

 

Le kinésithérapeute intervient rapidement pour prévenir les rétractions de la peau. Chaque session est une série de petits exercices destinés à améliorer l'élasticité des tissus. © Valérie Babize

Dans une région à fort taux d'organismes multi-résistants, MSF a financé un laboratoire de bactériologie médicale avec le support des autorités sanitaires locales. Les équipes MSF peuvent ainsi détecter plus efficacement et rapidement les signes de l'infection grâce à un diagnostic simple et précis. MSF forme également trois laborantins locaux aux standards de bactériologie internationaux. © Jean-Baptiste Ronat

La majorité des patients sont des femmes et des enfants. "C'est directement relié à la situation sanitaire générale en Irak. La plupart des patients ont été brûlés dans leur village, à la maison, dans leur cuisine alors qu'ils préparaient à manger ou étaient à proximité d'une cuisinière, d'un feu de bois, d'une bouteille de  gaz ou encore d'un système de chauffage au kérosène. Les flammes sont la principale cause de brûlure.  " Dr Manana Anjaparidze, coordinatrice médicale MSF. © Valérie Babize

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