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Haïti: Fonctionnement d'un centre de traitement du choléra et parcours du patient

Un centre de traitement du choléra (CTC) permet la prise en charge des patients souffrant de diarrhées et vomissements symptômes cliniques de la maladie. Il est composé de trois zones : le triage l\'hospitalisation et la convalescence. Le CTC de Tabar
<p>Un centre de traitement du choléra (CTC) permet la prise en charge des patients souffrant de diarrhées et vomissements, symptômes cliniques de la maladie. Il est composé de trois zones : le triage, l\'hospitalisation et la convalescence. Le CTC de Tabarre, à l\'est de la ville de Port-au-Prince, a une capacité totale de 250 lits. Il accueille les patients 24h/24.</p> <p>© Aurélie Baumel / MSF</p>

Un centre de traitement du choléra (CTC) permet la prise en charge des patients souffrant de diarrhées et vomissements, symptômes cliniques de la maladie. Il est composé de trois zones : le triage, l\'hospitalisation et la convalescence. Le CTC de Tabarre, à l\'est de la ville de Port-au-Prince, a une capacité totale de 250 lits. Il accueille les patients 24h/24.

© Aurélie Baumel / MSF

Le CTC de Tabarre reçoit des patients provenant de différents quartiers de la capitale. Il est également centre de référence pour les patients présentant une forme sévère de choléra qui nécessite un traitement par intraveineuse. Il accueil donc des patients transférés d\'autres structures MSF dans Port-au-Prince.

© EPA / Andrés Martínez Casares

Au 24 novembre le CTC de Tabarre a enregistré plus de 1 250 admissions. La durée moyenne d\'hospitalisation est de 3 jours car bien que le choléra puisse être une maladie fulgurante, le traitement est simple et efficace lorsque le patient est pris en charge rapidement. Pour suivre l\'évolution clinique d\'un cas, chaque patient possède un dossier médical.

© Aurélie Baumel / MSF

Pour pouvoir répondre rapidement à l\'épidémie de choléra, la prise en charge médicale est essentielle mais d\'importants moyens logistiques sont également indispensables pour mettre en place un CTC.

© Aurélie Baumel / MSF

Dans la zone de triage, l\'équipe médicale enregistre les patients, évalue la sévérité des cas et administre le traitement initial. Les cas les plus simples peuvent être soignés par réhydratation orale pour compenser les pertes liquides et sont déchargés après quelques heures d\'observation. Les cas sévères sont hospitalisés après avoir été stabilisés.

© Aurélie Baumel / MSF

Lorsque les pertes en liquide sont trop importantes, le patient nécessite une réhydratation par voie intraveineuse. La zone d\'hospitalisation du CTC de Tabarre est composée d\'une douzaine de tentes, d\'une capacité de 12 lits chacune. Trois d\'entre elles sont réservées aux enfants.

© Aurélie Baumel / MSF

La gestion des déchets fait partie des impératifs d\'hygiène d\'un CTC. Les latrines sont spécialement conçues pour emmagasiner les excrétas en profondeur dans le sol. Les déchets organiques collectés dans les seaux sont stockés dans une fosse spécifique et décontaminés au chlore. Le volume conséquent des déchets matériels produit chaque jour doit être incinéré pour ne pas risquer de contaminer d\'autres personnes.

© Aurélie Baumel / MSF

Une bonne hygiène permet de limiter la propagation de la maladie. Il est obligatoire pour circuler entre deux zones de désinfecter les parties du corps qui ont pu être en contact avec des substances contaminées. A chaque passage, pieds et mains doivent être purifiés à l\'eau chlorée.

© Aurélie Baumel / MSF

Linges et habits des patients ainsi que du personnel médical sont régulièrement lavés pour prévenir la propagation de la maladie.

© Aurélie Baumel / MSF

Lorsque les patients sont guéris, ils séjournent dans la zone de convalescence en attente de la décharge du médecin. Avant de sortir, le patient reçoit des sachets de réhydratation orale accompagnés de messages de prévention.

© Aurélie Lachant / MSF

Pour prévenir toute propagation de la maladie, le CTC est une structure isolée et une zone dite « propre ». Des hygiénistes veillent à la propreté à l\'intérieur du centre. Des solutions chlorées permettent de maintenir un niveau d\'hygiène permanent. Diluées à des pourcentages différents les solutions ont une utilité spécifique : les solutions à 0,05% servent au lavage des mains, celle à 0,2% pour le nettoyage des sols, et la plus forte concentration (2%) permet de désinfecter les seaux qui récoltent les excrétas.

© Aurélie Baumel / MSF

Des lits spécifiques sont utilisés pour l\'hospitalisation des patients. Construits à partir d\'une structure en bois recouverte d\'une bâche, il est orné d\'un trou en son centre. Un seau positionné sous le lit permet de collecter les excrétas sans que le patient, affaibli par une perte en liquide importante, n\'ait à se lever.

© Aurélie Baumel / MSF

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Un centre de traitement du choléra (CTC) permet la prise en charge des patients souffrant de diarrhées et vomissements, symptômes cliniques de la maladie. Il est composé de trois zones : le triage, l\'hospitalisation et la convalescence. Le CTC de Tabarre, à l\'est de la ville de Port-au-Prince, a une capacité totale de 250 lits. Il accueille les patients 24h/24.

© Aurélie Baumel / MSF

Le CTC de Tabarre reçoit des patients provenant de différents quartiers de la capitale. Il est également centre de référence pour les patients présentant une forme sévère de choléra qui nécessite un traitement par intraveineuse. Il accueil donc des patients transférés d\'autres structures MSF dans Port-au-Prince.

© EPA / Andrés Martínez Casares

Au 24 novembre le CTC de Tabarre a enregistré plus de 1 250 admissions. La durée moyenne d\'hospitalisation est de 3 jours car bien que le choléra puisse être une maladie fulgurante, le traitement est simple et efficace lorsque le patient est pris en charge rapidement. Pour suivre l\'évolution clinique d\'un cas, chaque patient possède un dossier médical.

© Aurélie Baumel / MSF

Pour pouvoir répondre rapidement à l\'épidémie de choléra, la prise en charge médicale est essentielle mais d\'importants moyens logistiques sont également indispensables pour mettre en place un CTC.

© Aurélie Baumel / MSF

Dans la zone de triage, l\'équipe médicale enregistre les patients, évalue la sévérité des cas et administre le traitement initial. Les cas les plus simples peuvent être soignés par réhydratation orale pour compenser les pertes liquides et sont déchargés après quelques heures d\'observation. Les cas sévères sont hospitalisés après avoir été stabilisés.

© Aurélie Baumel / MSF

Lorsque les pertes en liquide sont trop importantes, le patient nécessite une réhydratation par voie intraveineuse. La zone d\'hospitalisation du CTC de Tabarre est composée d\'une douzaine de tentes, d\'une capacité de 12 lits chacune. Trois d\'entre elles sont réservées aux enfants.

© Aurélie Baumel / MSF

La gestion des déchets fait partie des impératifs d\'hygiène d\'un CTC. Les latrines sont spécialement conçues pour emmagasiner les excrétas en profondeur dans le sol. Les déchets organiques collectés dans les seaux sont stockés dans une fosse spécifique et décontaminés au chlore. Le volume conséquent des déchets matériels produit chaque jour doit être incinéré pour ne pas risquer de contaminer d\'autres personnes.

© Aurélie Baumel / MSF

Une bonne hygiène permet de limiter la propagation de la maladie. Il est obligatoire pour circuler entre deux zones de désinfecter les parties du corps qui ont pu être en contact avec des substances contaminées. A chaque passage, pieds et mains doivent être purifiés à l\'eau chlorée.

© Aurélie Baumel / MSF

Linges et habits des patients ainsi que du personnel médical sont régulièrement lavés pour prévenir la propagation de la maladie.

© Aurélie Baumel / MSF

Lorsque les patients sont guéris, ils séjournent dans la zone de convalescence en attente de la décharge du médecin. Avant de sortir, le patient reçoit des sachets de réhydratation orale accompagnés de messages de prévention.

© Aurélie Lachant / MSF

Pour prévenir toute propagation de la maladie, le CTC est une structure isolée et une zone dite « propre ». Des hygiénistes veillent à la propreté à l\'intérieur du centre. Des solutions chlorées permettent de maintenir un niveau d\'hygiène permanent. Diluées à des pourcentages différents les solutions ont une utilité spécifique : les solutions à 0,05% servent au lavage des mains, celle à 0,2% pour le nettoyage des sols, et la plus forte concentration (2%) permet de désinfecter les seaux qui récoltent les excrétas.

© Aurélie Baumel / MSF

Des lits spécifiques sont utilisés pour l\'hospitalisation des patients. Construits à partir d\'une structure en bois recouverte d\'une bâche, il est orné d\'un trou en son centre. Un seau positionné sous le lit permet de collecter les excrétas sans que le patient, affaibli par une perte en liquide importante, n\'ait à se lever.

© Aurélie Baumel / MSF

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