Gaza : de nouveaux besoins en chirurgie

A Gaza les coupures de courant sont quotidiennes. La population utilise des groupes électrogènes des bouteilles de gaz de mauvaise qualité des bougies des lampes à pétrole : autant de sources d\'accidents domestiques graves. Conséquence : en 2010 no
<p>A Gaza, les coupures de courant sont quotidiennes. La population utilise des groupes électrogènes, des bouteilles de gaz de mauvaise qualité, des bougies, des lampes à pétrole : autant de sources d\'accidents domestiques graves. Conséquence : en 2010, nos équipes ont constaté que, parmi les patients suivis en soins de réhabilitation, le nombre de brûlés avait augmenté, comme c\'est ici le cas de Zainab, 7 ans.</p> <p>© Isabelle Merny / MSF</p>

A Gaza, les coupures de courant sont quotidiennes. La population utilise des groupes électrogènes, des bouteilles de gaz de mauvaise qualité, des bougies, des lampes à pétrole : autant de sources d\'accidents domestiques graves. Conséquence : en 2010, nos équipes ont constaté que, parmi les patients suivis en soins de réhabilitation, le nombre de brûlés avait augmenté, comme c\'est ici le cas de Zainab, 7 ans.

© Isabelle Merny / MSF

Les listes d\'attente en chirurgie réparatrice sont longues. A Gaza, 500 personnes, comme ici Rasmia gravement brûlée aux mains et très handicapée depuis, doivent attendre en moyenne 18 mois avant de bénéficier de l\'opération qui permettra de traiter les complications fonctionnelles de leurs brûlures.

© Isabelle Merny / MSF

Début août, en collaboration avec les autorités sanitaires locales, MSF a ouvert un programme de chirurgie réparatrice au sein de l\'hôpital Nasser situé à Khan-Younis, la deuxième ville de la bande de Gaza, au sud du Territoire.

© Isabelle Merny / MSF

51 interventions ont été réalisées en deux mois. Maria, anesthésiste MSF, surveille le bon déroulement du réveil de ce patient, un petit garçon brûlé, âgé de deux ans.

© Isabelle Merny / MSF

Un autre objectif de notre programme chirurgical est de permettre la transmission d\'un savoir-faire, de techniques des expatriés MSF vers les équipes médicales palestiniennes. Le personnel de santé local ne pouvant pas quitter Gaza, il ne peut suivre aucune formation à l\'étranger. Or ces remises à niveau régulières sont capitales dans le domaine de la santé.

© Isabelle Merny / MSF

A l\'équipe hospitalière de Nasser sont venus s\'ajouter trois expatriés MSF : un chirurgien plastique, un anesthésiste et un infirmier de bloc. Trois jours de la semaine sont dédiés aux opérations (greffes de peau comme ici, débridement de cicatrices, soin de brûlures).

© Isabelle Merny / MSF

Les deux autres jours sont consacrés aux consultations pré et post-opératoires. Rasmia, handicapée par les cicatrices de ses mains gravement brûlées, sera prise en charge par MSF.

© Isabelle Merny / MSF

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A Gaza, les coupures de courant sont quotidiennes. La population utilise des groupes électrogènes, des bouteilles de gaz de mauvaise qualité, des bougies, des lampes à pétrole : autant de sources d\'accidents domestiques graves. Conséquence : en 2010, nos équipes ont constaté que, parmi les patients suivis en soins de réhabilitation, le nombre de brûlés avait augmenté, comme c\'est ici le cas de Zainab, 7 ans.

© Isabelle Merny / MSF

Les listes d\'attente en chirurgie réparatrice sont longues. A Gaza, 500 personnes, comme ici Rasmia gravement brûlée aux mains et très handicapée depuis, doivent attendre en moyenne 18 mois avant de bénéficier de l\'opération qui permettra de traiter les complications fonctionnelles de leurs brûlures.

© Isabelle Merny / MSF

Début août, en collaboration avec les autorités sanitaires locales, MSF a ouvert un programme de chirurgie réparatrice au sein de l\'hôpital Nasser situé à Khan-Younis, la deuxième ville de la bande de Gaza, au sud du Territoire.

© Isabelle Merny / MSF

51 interventions ont été réalisées en deux mois. Maria, anesthésiste MSF, surveille le bon déroulement du réveil de ce patient, un petit garçon brûlé, âgé de deux ans.

© Isabelle Merny / MSF

Un autre objectif de notre programme chirurgical est de permettre la transmission d\'un savoir-faire, de techniques des expatriés MSF vers les équipes médicales palestiniennes. Le personnel de santé local ne pouvant pas quitter Gaza, il ne peut suivre aucune formation à l\'étranger. Or ces remises à niveau régulières sont capitales dans le domaine de la santé.

© Isabelle Merny / MSF

A l\'équipe hospitalière de Nasser sont venus s\'ajouter trois expatriés MSF : un chirurgien plastique, un anesthésiste et un infirmier de bloc. Trois jours de la semaine sont dédiés aux opérations (greffes de peau comme ici, débridement de cicatrices, soin de brûlures).

© Isabelle Merny / MSF

Les deux autres jours sont consacrés aux consultations pré et post-opératoires. Rasmia, handicapée par les cicatrices de ses mains gravement brûlées, sera prise en charge par MSF.

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