Après avoir bénéficié de plusieurs interventions chirurgicales, ils se sont progressivement rétablis, ont repris confiance en eux et ont décidé de travailler à l’hôpital de Sokoto, pour aider les patients qui, comme eux, souffrent des conséquences du noma.
Cette maladie, pourtant évitable et facile à traiter, si elle est prise en charge à temps, ronge la peau et les os du visage en quelques semaines seulement. 90 % des personnes touchées, dont la plupart sont des enfants, meurent des suites de l’infection. Les 10 % qui survivent sont douloureusement marquées et souffrent des ravages causés par la maladie et la stigmatisation.