Aïchata, paysanne, mère de quatre enfants :
« Voici notre réalité quotidienne : les violences, les vols, la peur et les attaques. La crise a changé notre vie quotidienne. Nos activités économiques ne fonctionnent plus. Nos marchandises ne sont plus achetées car les clients n’ont plus d’argent. Nous participons aux foires hebdomadaires en ayant la peur au ventre. Les gens n’ont plus la possibilité de se déplacer facilement dans la zone. À l’arrivée au centre de santé pour soigner ma fille de 9 ans qui souffre de paludisme, j’ai voulu payer le ticket. Mais on m’a dit que les soins étaient gratuits. J’étais soulagée. »