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Gaza : la résolution du Conseil de sécurité sur un
cessez-le-feu doit être suivie d’effets immédiats

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RCA : violences et déplacements à Bangui

Amina Zuldé 65 ans dans le camp pour personnes déplacées de la Mosquée Centrale de Bangui.
Amina Zuldé, 65 ans, dans le camp pour personnes déplacées de la Mosquée Centrale de Bangui. © Luca Sola/MSF

Dans la capitale, Bangui, plus de 30 000 personnes ont trouvé refuge dans des camps de fortunes, surpeuplés et insalubres, ou bien dans des écoles ou des églises. MSF fournit des soins et conduit des centres de santé itinérants dans cinq camps autour de Bangui ainsi qu’à la Mosquée Centrale de l’enclave musulmane de PK5.

Un signe peint dans le camp de personnes déplacées à M’Poko, Bangui. De nouvelles éruptions de violence intercommunale depuis septembre maintiennent la population sur le qui-vive, et beaucoup craignent une montée de tension à n’importe quel moment.

Le camp de personnes déplacées à M’Poko, Bangui. La détérioration des conditions de sécurité a détruit les espoirs des 450 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays – ainsi qu’un nombre équivalent de réfugiés ayant fui les pays voisins – de rentrer bientôt chez elles.

A l’intérieur de l’un des abris du camp de personnes déplacées de Benzvi, Bangui.

Valentin Nguenendji et sa famille sont réfugiés dans le camp de M’Poko à Bangui depuis décembre. Les violences dans le district musulman de PK5 ont coûté la vie à l’un de ses fils. Valentin a dû l’enterrer sur son lopin de terre car il était trop dangereux de se rendre au cimetière. Valentin veut le désarmement rapide des groupes armés qui selon lui sont à l’origine des troubles dans le pays.

Gisèle Nguenendji, la femme de Valentin, dans le camp de personnes déplacées de M’Poko à Bangui.  Avec le salaire de Valentin, qui est administrateur civil, les enfants peuvent aller à l’école et à l’université, et la famille peut mener une vie meilleure que d’autres familles dans le camp, mais ce n’est toujours pas suffisant pour nourrir leurs 9 enfants et 6 petits-enfants.

Amina Zuldé a été sauvée de l’attaque de son quartier par des chrétiens. Cela fait maintenant trois ans qu’elle vit dans le camp de déplacés de la Mosquée Centrale de Bangui. Ses quatre filles ont fui vers le Tchad, et l’une d’entre elles est morte à son arrivée dans le pays. Amina ne peut rejoindre ses filles, par manque d’argent. Elle survit grâce à la solidarité dans le camp.

Alima Saboura Zakaria vit dans le camp de la Mosquée Centrale de Bangui avec sa famille. Les conditions de vie sont difficiles. « Nous sommes nés ici, nos parents et nos grands-parents aussi et à présent nous sommes traités comme des étrangers. » La semaine précédente, l'un des fils d’Alima a participé à un tournoi de football. Le trophée trône fièrement sur la cheminée.

Alima Saboura Zakaria montre une photographie d’elle avec ses trois fils. Amousa Zakaria, à droite au premier rang, est décédé à 23 ans. Il est tombé malade à cause des conditions de vie du camp, et malgré les soins qu’il a reçus de la Croix-Rouge, il n’a pas survécu.

Jacob Malika, ancien garde de sécurité : « Mon fils s’est brisé plusieurs membres, alors qu’il fuyait une attaque dans notre quartier lors des dernières violences. MSF l’a soigné et il est à présent en bonne santé. » Lui et sa famille vivent dans le camp de M’Poko depuis deux ans. Pour leur permettre de vivre, la femme de Jacob vend des donuts et du café dans le camp.

Stéphane Pani, 20 ans : « Lorsqu’il y a des coups de feu ou des grenades, je ne peux pas aller à l’école. » Il a fui son quartier il y a deux ans après qu’un groupe d’hommes a brûlé sa maison. Stéphane travaille parfois comme travailleur journalier au centre de soin de MSF à M’Poko. Il est la seule personne qui puisse soutenir financièrement les 5 membres de sa famille.

Une femme se fait prendre le poul au centre de santé de Médecins Sans Frontières (MSF) dans le camp de déplacés de Fateb, à Bangui.

Merline, 22 ans, reçoit des soins au centre de santé de Médecins Sans Frontières (MSF) dans le camp de déplacés de Fateb, à Bangui.

Une famille est reçue au centre de soins de Médecins Sans Frontières (MSF) au camp de déplacés de la Mosquée Centrale, dans le quartier de PK5.

Des enfants jouent dans le quartier musulman de PK5, dans le camp pour déplacés de la Mosquée Centrale de Bangui.

La Mosquée Centrale de Bangui.

Les véhicules de Médecins Sans Frontières (MSF) quittent l’hôpital local avant le couvre-feu du camp de personnes déplacées de M’Poko à Bangui.

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Dans la capitale, Bangui, plus de 30 000 personnes ont trouvé refuge dans des camps de fortunes, surpeuplés et insalubres, ou bien dans des écoles ou des églises. MSF fournit des soins et conduit des centres de santé itinérants dans cinq camps autour de Bangui ainsi qu’à la Mosquée Centrale de l’enclave musulmane de PK5.

Un signe peint dans le camp de personnes déplacées à M’Poko, Bangui. De nouvelles éruptions de violence intercommunale depuis septembre maintiennent la population sur le qui-vive, et beaucoup craignent une montée de tension à n’importe quel moment.

Le camp de personnes déplacées à M’Poko, Bangui. La détérioration des conditions de sécurité a détruit les espoirs des 450 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays – ainsi qu’un nombre équivalent de réfugiés ayant fui les pays voisins – de rentrer bientôt chez elles.

A l’intérieur de l’un des abris du camp de personnes déplacées de Benzvi, Bangui.

Valentin Nguenendji et sa famille sont réfugiés dans le camp de M’Poko à Bangui depuis décembre. Les violences dans le district musulman de PK5 ont coûté la vie à l’un de ses fils. Valentin a dû l’enterrer sur son lopin de terre car il était trop dangereux de se rendre au cimetière. Valentin veut le désarmement rapide des groupes armés qui selon lui sont à l’origine des troubles dans le pays.

Gisèle Nguenendji, la femme de Valentin, dans le camp de personnes déplacées de M’Poko à Bangui.  Avec le salaire de Valentin, qui est administrateur civil, les enfants peuvent aller à l’école et à l’université, et la famille peut mener une vie meilleure que d’autres familles dans le camp, mais ce n’est toujours pas suffisant pour nourrir leurs 9 enfants et 6 petits-enfants.

Amina Zuldé a été sauvée de l’attaque de son quartier par des chrétiens. Cela fait maintenant trois ans qu’elle vit dans le camp de déplacés de la Mosquée Centrale de Bangui. Ses quatre filles ont fui vers le Tchad, et l’une d’entre elles est morte à son arrivée dans le pays. Amina ne peut rejoindre ses filles, par manque d’argent. Elle survit grâce à la solidarité dans le camp.

Alima Saboura Zakaria vit dans le camp de la Mosquée Centrale de Bangui avec sa famille. Les conditions de vie sont difficiles. « Nous sommes nés ici, nos parents et nos grands-parents aussi et à présent nous sommes traités comme des étrangers. » La semaine précédente, l'un des fils d’Alima a participé à un tournoi de football. Le trophée trône fièrement sur la cheminée.

Alima Saboura Zakaria montre une photographie d’elle avec ses trois fils. Amousa Zakaria, à droite au premier rang, est décédé à 23 ans. Il est tombé malade à cause des conditions de vie du camp, et malgré les soins qu’il a reçus de la Croix-Rouge, il n’a pas survécu.

Jacob Malika, ancien garde de sécurité : « Mon fils s’est brisé plusieurs membres, alors qu’il fuyait une attaque dans notre quartier lors des dernières violences. MSF l’a soigné et il est à présent en bonne santé. » Lui et sa famille vivent dans le camp de M’Poko depuis deux ans. Pour leur permettre de vivre, la femme de Jacob vend des donuts et du café dans le camp.

Stéphane Pani, 20 ans : « Lorsqu’il y a des coups de feu ou des grenades, je ne peux pas aller à l’école. » Il a fui son quartier il y a deux ans après qu’un groupe d’hommes a brûlé sa maison. Stéphane travaille parfois comme travailleur journalier au centre de soin de MSF à M’Poko. Il est la seule personne qui puisse soutenir financièrement les 5 membres de sa famille.

Une femme se fait prendre le poul au centre de santé de Médecins Sans Frontières (MSF) dans le camp de déplacés de Fateb, à Bangui.

Merline, 22 ans, reçoit des soins au centre de santé de Médecins Sans Frontières (MSF) dans le camp de déplacés de Fateb, à Bangui.

Une famille est reçue au centre de soins de Médecins Sans Frontières (MSF) au camp de déplacés de la Mosquée Centrale, dans le quartier de PK5.

Des enfants jouent dans le quartier musulman de PK5, dans le camp pour déplacés de la Mosquée Centrale de Bangui.

La Mosquée Centrale de Bangui.

Les véhicules de Médecins Sans Frontières (MSF) quittent l’hôpital local avant le couvre-feu du camp de personnes déplacées de M’Poko à Bangui.

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