MSF en première ligne pour soigner les blessés dans les zones de conflit

Anna lors de sa mission en Côte d'Ivoire en 2011.
Anna, lors de sa mission en Côte d'Ivoire, en 2011. © Nicola Vigilanti

Depuis quatre ans, la chirurgienne Anna Nowak opère aux quatre coins de la planète pour le compte de Médecins Sans Frontières. Côte d’Ivoire, Sri Lanka ou encore Haïti, le Dr Nowak a effectué plus d’une vingtaine de missions pour MSF. La dernière en date est la mise en place d’un hôpital clandestin dans le nord de la Syrie, au plus près des combats.

« Grâce à l’aide d’une association médicale syrienne, nous avons pu investir une maison particulière qui n’avait jamais été habitée, un lieu idéal pour opérer des patients. En six jours, nous avons pu transformer cet habitat en un hôpital chirurgical doté d’une douzaine de lits d’hospitalisation, d’une salle de stérilisation, d’un bloc opératoire, d’une salle de déchoquage pour les urgences et d’une salle de réveil.

Dès notre ouverture, le 21 juin dernier, le bouche à oreille a fait son oeuvre. Nous avons accueilli dès le lendemain nos premiers patients, des personnes déjà opérées pour la plupart mais dans de mauvaises conditions d’asepsie. Au fur et à mesure de l’intensification des combats, nous avons reçu de plus en plus de blessés. Au bout de quelques jours de travail, de jour comme de nuit, nous prenions en charge près de six personnes à la fois, ce qui est important compte tenu de nos ressources et de nos capacités d’accueil.

La fatigue s’en ressent, même si nous pouvions compter sur l’aide spontanée de nombreux accompagnants de blessés, disposés à nous donner un coup de main dans nos activités quotidiennes. Nous avons soigné essentiellement des patients victimes de blessures par balle, tir de mortier ou éclats d’obus aux membres, au thorax et à l’abdomen.

Hommes, femmes et enfants viennent de partout, au risque de mourir ou de voir leur état de santé s’aggraver. Ce constat nous interroge sur les entraves rencontrées par les blessés pour se faire soigner aujourd’hui en Syrie dans de bonnes conditions. Dans ce contexte, l’existence de notre structure hospitalière est précieuse, mais très fragile surtout pour des blessés en quête de soins et d’un suivi médical. »

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