Gaza : comment l’armée israélienne a
assiégé et attaqué l’hôpital Nasser
Fonds d'urgence
Grâce à vous, nos équipes interviennent en urgence auprès des populations qui en ont le plus besoin, partout où nous agissons.
Gaza : comment l’armée israélienne a
assiégé et attaqué l’hôpital Nasser
Grâce à vous, nos équipes interviennent en urgence auprès des populations qui en ont le plus besoin, partout où nous agissons.
Pour assurer la meilleure qualité de soin possible aux victimes de violence sexuelle dès le premier contact, MSF a défini et mis en place un modèle de prise en charge comprenant des soins médicaux et psychologiques, ainsi que l’établissement d’un certificat médical.
La confidentialité est par ailleurs strictement garantie à tous les patients reçus par nos équipes, comme l’explique Claire Lembo, responsable du Centre contre la violence familiale à Tari, dans la province de Hela, en Papouasie-Nouvelle-Guinée : « Lorsqu’une patiente vient pour la première fois, il peut arriver qu’elle nous dise qu’elle s’est fait mal en tombant ou qu’elle s’est blessée accidentellement. Lorsque nous expliquons que nos services sont gratuits et confidentiels, que ce qu’elle dira, partagera, ne sortira pas de la pièce, alors elle commence à raconter. »
Dans ce cadre, notre prise en charge comprend :
Pour de nombreuses victimes, avoir à se déplacer sur de multiples sites pour être soignées et devoir à chaque fois expliquer et revivre la violence subie représente un obstacle insurmontable, qui peut les amener à quitter le parcours de soins et les conduire à un nouveau traumatisme.
C’est pourquoi les centres de prise en charge de MSF offrent ces services essentiels à toutes les victimes de violence sexuelle dès leur première visite et en un seul lieu. Une assistance médicale et psychosociale intégrée est proposée, dès que possible, dans un « guichet unique », de sorte que les victimes n’aient pas à effectuer de multiples allers et retours entre différents prestataires de services situés en différents lieux.
En parallèle des activités de sensibilisation auprès des communautés, l’accès à des soins essentiels de qualité motive les victimes à venir chercher de l’aide, et notamment dans les 72 heures cruciales qui suivent une agression. En effet, en cas de viol, l’assistance médicale sans délai est vitale. La PPE pour la prévention du VIH/sida doit être initiée dans les 3 jours suivant l’agression et, bien qu’elle puisse être proposée jusqu’à 120 heures après l’agression, la contraception d’urgence est beaucoup plus efficace dans les premières 72 heures ; après, le taux de protection est réduit de moitié. Mais, pour nombre de raisons, certaines victimes peuvent ne pas se présenter dans ce délai. Il est cependant encore possible de fournir des soins appropriés à ces personnes : les vaccinations contre le tétanos et l’hépatite B sont encore efficaces plusieurs mois après le viol ; le traitement de certaines infections vénériennes peut empêcher de graves conséquences sur l’état de santé des victimes et sur le long terme ; et cela vaut également pour les soins psychologiques : il n’est jamais trop tard pour en bénéficier.
Enfin, la mise à disposition du traitement spécifique et adéquat, au sein même de leur communauté, aide à faire comprendre qu’une telle violence a de graves conséquences médicales et qu’elle ne devrait pas être acceptée ni acceptable.
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